Villa Beaulieu à Divonne-les-Bains dans l'Ain

Patrimoine classé Patrimoine de vilégiature Villa

Villa Beaulieu à Divonne-les-Bains

  • 81-99 Place de l'Église
  • 01220 Divonne-les-Bains
Villa Beaulieu à Divonne-les-Bains
Villa Beaulieu à Divonne-les-Bains
Villa Beaulieu à Divonne-les-Bains
Villa Beaulieu à Divonne-les-Bains
Villa Beaulieu à Divonne-les-Bains
Villa Beaulieu à Divonne-les-Bains
Crédit photo : Chabe01 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Patrimoine classé

Ancienne villa (cad. AK 123) : inscription par arrêté du 7 juillet 1994

Origine et histoire de la Villa Beaulieu

La villa Beaulieu, située place de l'église à Divonne‑les‑Bains (Ain, Auvergne‑Rhône‑Alpes), est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 7 juillet 1994. Compte tenu du peu d'éléments, sa datation reste incertaine : une plaque de cheminée porte la date de 1772 et le cadastre napoléonien montre l'édifice et sa petite dépendance, ce qui laisse supposer une construction dans le dernier tiers du XVIIIe siècle. Elle aurait été édifiée par la famille Barberat (ou Barbezat), enrichie par l'exploitation d'un battoir sur la Divonne ; la grande roue à aubes qui l'actionnait, visible depuis le pont de la rue du Prieuré, a été restaurée au XXe siècle. Bâtiment élégant en pierre de taille de style néoclassique, la villa présente des lignes horizontales évoquant Claude‑Nicolas Ledoux, un fronton arrondi et des œils‑de‑bœuf qui adoucissent la façade et donnent sur la place de l'église. L'architecte des bâtiments de France a souligné son ordonnance remarquable, avec de forts pilastres à bossage, un avant‑corps en rotonde côté jardin et de beaux décors intérieurs conservant pour l'essentiel le plan d'origine. Vendue à plusieurs reprises à la fin du XIXe siècle, acquise par les consorts Grevaz en 1876 puis partagée entre héritiers en 1949, elle a été transformée en hôtel‑restaurant et exploitée comme hôtel saisonnier de 1987 à 1992. Transmise en 2009 à Bernard Quin, la villa a été réaménagée en 2010 pour retrouver son plan initial : huit œils‑de‑bœuf ont été réimplantés en toiture, les grandes pièces et les parquets restaurés, l'ensemble isolé et les aménagements intérieurs modernisés avec l'architecte des monuments historiques. Les propriétaires ouvrent la maison chaque année pour les Journées du patrimoine ; en 2013, il restait à valoriser les tentures murales et les trumeaux du XVIIIe siècle.

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