Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne dans le Bas-Rhin

Patrimoine classé Patrimoine religieux Abbatiale Eglise romane

Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne

  • 32 Rue de l'Église
  • 67700 Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Abbatiale Saint-Jean-Baptiste de Saint-Jean-Saverne
Crédit photo : © Ralph Hammann - Wikimedia Commons - Sous licence Creative Commons

Patrimoine classé

Eglise : classement par liste de 1840

Origine et histoire de l'Abbatiale Saint-Jean-Baptiste

L’ancienne église abbatiale Saint-Jean-Baptiste, située à Saint-Jean-Saverne (Bas-Rhin), est une église paroissiale d’origine monastique construite en style roman tardif au milieu du XIIe siècle. L’ensemble repose sur une terrasse au pied du mont Saint-Michel et domine l’extrémité orientale du village. Fondée par une communauté de moniales après la donation de 1126, l’abbatiale semble avoir été élevée en un seul chantier initial, la chronologie exacte de la construction (notamment l’ordre de réalisation de la nef et de l’abside) restant toutefois discutée par les historiens. Ravagée en 1525 pendant la guerre des Paysans, pillée à plusieurs reprises puis plus ou moins abandonnée à partir de 1580, l’abbaye connaît de nouveaux travaux et reconstructions aux XVIIe et XVIIIe siècles. Ruinée au début du XVIIIe siècle, elle est progressivement restaurée : des campagnes de remise en état sont menées entre 1729 et 1733, et Michel Meng y participe notamment pour la reconstruction des bâtiments conventuels et l’édification du clocher-porche en 1733. Les bâtiments conventuels sont reconstruits et agrandis dans les années 1726–1740 sous le prieur Martin Zugmener ; la maison du prieur et la maison du receveur datent respectivement de 1738 et du milieu du XVIIIe siècle. À la Révolution, les religieuses quittent le site, les bâtiments conventuels sont vendus comme biens nationaux et l’église devient la paroissiale du village, tandis que les ailes sud et est subissent des destructions partielles. D’autres dégâts affectent le couvent plus tard : l’aile occidentale est détruite par un incendie en 1867 et la conciergerie disparaît en 1924 ; des vestiges des communs ont été intégrés aux maisons n°83 à 86 et l’on relève des vestiges encore visibles dans les maisons n°89, 92, 94 et 97. Classée au titre des monuments historiques en 1840, l’église fait l’objet d’importantes restaurations au XIXe siècle, avec notamment la reconstruction des parties orientales et des consolidations en 1874 ; à cette date Charles Winkler construit des contreforts au mur sud et pose des tirants métalliques pour prévenir l’effondrement lié à l’affaissement du terrain. L’édifice adopte un plan basilical sans transept, avec un vaisseau central et des bas-côtés prolongés par un chœur et une abside centrale flanquée d’absidioles ; seules trois marches séparent la nef du chœur, qui partage la même organisation en travées doubles. L’ensemble est voûté : croisées d’ogives torique au vaisseau central, voûtes d’arêtes dans les bas-côtés et cul-de-four dans les absides. Le chœur se distingue par un riche décor sculpté : culots sculptés de visages et de palmettes, colonnes engagées et chapiteaux ornés d’arbres de vie et d’entrelacs, tandis que l’abside extérieure présente un appareil soigné, une frise en damier, arcatures et corbeaux sculptés de têtes animales et de palmettes ; les absidioles portent quant à elles une frise d’arcatures et des lésènes. La nef, divisée en deux zones dont les deux premières travées abritaient autrefois le chœur des moniales, est plus sobre : murs en moellons autrefois crépis et culots décorés de visages, avec impostes comportant frises de palmettes et grappes de raisin. Le clocher-porche de plan carré, élevé en 1733, masque en grande partie la façade romane : il comporte un rez-de-chaussée ouvrant par un portail baroque surmonté d’une frise commémorative et d’un fronton abritant une niche à statue de la Vierge de style rococo, deux niveaux supérieurs légèrement en retrait et une chambre des cloches éclairée par des baies géminées ; une tourelle d’escalier est accrochée au côté nord et le toit, en forme d’impériale, est coiffé d’un lanternon à bulbe. Les traitements de surface et les chaînes d’angle diffèrent selon les niveaux, et une tête sculptée d’inspiration romane placée sur la face occidentale provient probablement de l’ancienne façade de la nef. Le mobilier de l’église comprend plusieurs pièces notables : un orgue signé Jean-André Silbermann (1747), un maître-autel daté de 1763, des autels secondaires et stalles des XVIIe–XVIIIe siècles, une chaire à prêcher et des corbeaux romans signalés in situ. L’abbatiale conserve aussi une collection de tapisseries de la première moitié du XVIe siècle, peut‑être réalisées au sein de l’abbaye sous l’abbesse Amélie d’Oberkirch ; classée monument historique en 1969, cette série a néanmoins souffert de négligences, de ventes en 1931 et d’un vol en 1980.

Liens externes