Abbaye aux dames de Saintes en Charente-Maritime

Patrimoine classé Patrimoine religieux Abbaye Eglise romane

Abbaye aux dames de Saintes

  • 11 Place de l'Abbaye
  • 17100 Saintes
Abbaye aux dames de Saintes
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Crédit photo : Ulfer - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIe siècle

Patrimoine classé

L'église : classement par liste de 1846 et journal officiel du 18 avril 1914

Origine et histoire de l'Abbaye aux dames

L'abbaye aux Dames, située à Saintes en Charente-Maritime sur la rive droite de la Charente, a été fondée en 1047 par le comte d'Anjou Geoffroy Martel et son épouse Agnès de Bourgogne. Monastère bénédictin strictement féminin, placé sous les vocables de Notre-Dame et du Christ‑Sauveur, elle est établie à proximité de la basilique funéraire de l'évêque Pallais. Dès l'origine, l'abbaye reçoit terres et privilèges qui lui assurent une grande prospérité et une influence dépassant les frontières de la Saintonge et de l'Aquitaine, au point de devenir l'un des plus puissants monastères de femmes du Sud‑Ouest. À son apogée elle accueille jusqu'à cent moniales et remplit la mission d'instruire de jeunes filles, souvent issues de la noblesse, parmi lesquelles figure la future marquise de Montespan. L'église abbatiale actuelle, caractéristique du roman saintongeais, est érigée au XIIe siècle ; sa façade et son clocher couronné d'une flèche à écailles dite « en pomme de pin » en font un des monuments emblématiques de la région. Les aménagements successifs ont transformé la structure originelle du sanctuaire : la façade-écran, le portail sculpté et le clocher résultent de campagnes médiévales et de réparations ultérieures. Le portail conserve des sculptures bibliques et symboliques, malgré les mutilations subies lors des guerres de Religion et des incendies. L'abbaye est sévèrement touchée par les conflits : pillages, destructions et deux incendies au XVIIe siècle entraînent la reconstruction complète des bâtiments conventuels sous l'abbatiat de Françoise de Foix, qui leur donne leur aspect classique actuel. Ces bâtiments s'organisent autour du cloître, dont quelques arcades et soubassements ont été dégagés par des fouilles. À la Révolution l'établissement est transformé en prison, puis un décret impérial le convertit en caserne ; il conserve cette affectation sous le nom de caserne Taillebourg jusqu'en 1924. L'église est rachetée par la commune en 1924, restaurée et rendue au culte en 1939 ; elle a le statut d'église paroissiale dans le diocèse de La Rochelle et Saintes. L'église abbatiale est classée monument historique depuis 1846 et l'ensemble de l'abbaye est inscrit à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1948. Une importante campagne de restauration menée dans les années 1970‑1980 a permis la reconversion des bâtiments conventuels en centre culturel et la création d'une « cité musicale ». Le site accueille aujourd'hui une école de musique, le Festival de Saintes, le Jeune Orchestre de l'abbaye aux Dames et des actions d'éducation artistique, faisant de l'ancienne abbaye un lieu de formation, de création et de diffusion musicale tout en conservant ses fonctions liturgiques et patrimoniales. Les éléments architecturaux remarquables — clocher, chapiteaux sculptés et portail roman — témoignent de l'art roman saintongeais et de l'histoire longue et complexe de ce monastère.

Devenir actuel

La cité musicale est à la fois un lieu de formation pour les musiciens du monde entier, un lieu de spectacle et de création musicale, un lieu de spiritualité, d'hospitalité et de découvertes artistiques.

Liens externes