Abbaye d'Essômes à Essômes-sur-Marne dans l'Aisne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Abbaye Eglise gothique

Abbaye d'Essômes

  • 3 Place Saint-Ferréol
  • 02400 Essômes-sur-Marne
Abbaye dEssômes
Abbaye dEssômes
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Abbaye dEssômes
Crédit photo : Pascal3012 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : classement par liste de 1846

Origine et histoire de l'Abbaye d'Essômes

L’abbaye d’Essômes, ancien établissement de chanoines réguliers de Saint-Augustin, se situe à Essômes-sur-Marne, dans l’Aisne. Elle a été fondée en 1090 par Thibaut de Pierrefonds, évêque de Soissons. Après les dommages causés par la guerre de Succession de Champagne, Henri III de Champagne effectua des dons pour réparer les lieux ; les moines possédaient alors le château d’Essômes et d’autres biens. Lors de la guerre de Cent Ans, l’abbaye résista en 1370 aux attaques : le siège d’Essômes et de Château-Thierry par les Anglais dura six semaines sans succès, et le départ des assiégeants le 18 septembre fut attribué par les habitants à saint Ferréol de Vienne, qui devint le nouveau patron au détriment de la Vierge. L’église abbatiale fut consacrée de nouveau en 1548 par l’abbé Claude Guillart après des travaux de rénovation. Un mouvement réformateur mené par des génovéfains intervint ensuite en réaction aux abandons dus à la commende, mais une partie de la nef dut être démolie en 1765 en raison de son mauvais état. Il subsiste aujourd’hui seulement une partie de l’église abbatiale Saint-Ferréol, édifiée durant la première moitié du XIIIe siècle ; les bâtiments conventuels et la tour furent détruits après la saisie des biens nationaux en 1793. Très endommagée pendant la Première Guerre mondiale, l’église a fait l’objet d’une campagne de restauration menée de 1919 à 1930 sous la direction de l’architecte Jules Tillet. Classée au titre des monuments historiques depuis 1846, elle conserve un ensemble mobilier notable : des stalles du XVIe siècle, une pierre tombale en pierre bleue de l’abbé Claude Guillart, un tombeau plus ancien du XIIIe siècle attribué à un abbé non nommé, des vitraux classés des XIIIe, XIVe et XVIe siècles, un grand tableau restauré intitulé La Colère de Noé et une chaire à prêcher du XVIIIe siècle. La devise associée est « Spes mea Deus » et le blason se décrit d’azur, chargé d’un chevron d’or, de deux étoiles d’or en chef et d’une rose pourpre en pointe. Parmi les abbés se succèdent notamment Odo (1090), Guido, Arnulfe de Vallechamp, Odo II, Radulfe II jusqu’en 1150, Godefroy (1164-1168), Guillaume (1172), Hugo (1182), Geoffroy II (1194), Odo III (1210), Odo IV (1225), Baudouin III (1240), Robert (1250), Manasses (1268), Simon (1290), Guillaume II (1300), Nicolas (1320), Jacob (1349), Henri de Querçus (1365), Jean de Cuys (1374), Gérard de Justin (1402), Jean le Gode de Nicée (1419), Nicolas Bourselot (1460), Thomas Thierry (1496), Nicolas Thibaut de Neuvy (1513), Claude Guillart (1548), Jean III de Lenoncourt (1557), Robert II Péan (1600), François II de la Nauve (vers 1626), Samule de la Nauve (vers 1645), Raimond de la Nauve (vers 1649), Claude de Rogre de Langlée, François de Rogre de Langlée (1670), François-Alexandre Joubert de la Bastie de Chateaumorand (1704), Michel Néel (1731) et Louis-François Néel de Christot (1733). Les éléments visibles dans la nef et le chœur incluent des visages sculptés sur la voûte, les boiseries des stalles, un vitrail évoquant la vie du Christ et le clocher. L’église a retrouvé sa flèche, perdue en 1812, lors d’une restauration de la toiture achevée en 2012, et l’abbaye ouvre en été pour des expositions organisées par l’association de l’abbaye d’Essômes. Les principales études et notices concernant l’abbatiale comprennent les travaux d’Alexandre Poquet (1842), Alphonse Barbey (1872-1873), Heinrich Denifle (1897), l’abbé Guyot (1901, 1904), Pierre Héliot (1965), Peter Kurmann (1994) et Dany Sandron (2001).

Liens externes