Abbaye de la Garde-Dieu à Mirabel dans le Tarn-et-Garonne
Patrimoine classéPatrimoine religieuxAbbaye
Abbaye de la Garde-Dieu
l'Abbaye
82440 Mirabel
Propriété privée
Frise chronologique
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1100
1200
…
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1147
Fondation cistercienne
Fondation cistercienne 1147 (≈ 1147)
Établissement de l'abbaye par des moines de l'abbaye d'Aubazine.
1567
Destruction pendant les guerres
Destruction pendant les guerres 1567 (≈ 1567)
L'abbaye fut ruinée pendant les guerres de Religion.
1707
Reconstruction achevée
Reconstruction achevée 1707 (≈ 1707)
Fin des travaux de reconstruction après la destruction de 1567.
1790
Fermeture et vente
Fermeture et vente 1790 (≈ 1790)
L'abbaye fut fermée et vendue comme bien national.
1863
Tentative de reprise monastique
Tentative de reprise monastique 1863 (≈ 1863)
Les cisterciens de l'abbaye de Sénanque tentèrent de reprendre la vie monastique.
1897
Incendie destructeur
Incendie destructeur 1897 (≈ 1897)
Le peu qui subsistait du bâtiment fut détruit par un incendie.
23 juin 1950
Inscription du pigeonnier
Inscription du pigeonnier 23 juin 1950 (≈ 1950)
Le pigeonnier a été inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Pigeonnier : inscription par arrêté du 23 juin 1950
Personnages clés
Louis-Étienne de Foy
Abbé notable de l'abbaye de la Garde-Dieu.
Origine et histoire de l'Abbaye de la Garde-Dieu
L'ancienne abbaye de la Garde-Dieu, située à Mirabel dans le Tarn-et-Garonne, est une fondation cistercienne fille de l'abbaye d'Aubazine, établie en 1147. Le site comporte un pigeonnier en brique, placé en avant de l'abbaye ; de plan carré, il est surmonté d'un clocheton central. La partie inférieure du pigeonnier est couverte d'une voûte d'arête en brique et chaque face comporte deux ouvertures en plein cintre, ouvertes sans fermeture. L'abbaye fut ruinée en 1567 pendant les guerres de Religion, comme sa voisine l'abbaye Saint-Marcel à Réalville. Une reconstruction débuta et ne fut achevée qu'en 1707, soit cent quarante ans après la destruction. La vie monastique resta très réduite au XVIIIe siècle : on compte quatre moines en 1719 puis trois en 1768. En 1790 l'abbaye fut fermée et vendue comme bien national. Le nouveau propriétaire utilisa les bâtiments comme carrière de pierres ; en 1863 les cisterciens de l'abbaye de Sénanque tentèrent une reprise de la vie monastique mais se heurtèrent au refus du propriétaire et furent expulsés en 1865. Le peu qui subsistait du bâtiment fut détruit par un incendie en 1897. Le pigeonnier a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 23 juin 1950. Parmi les abbés de la maison figure notamment Louis-Étienne de Foy.