Abbaye de Royallieu à Compiègne dans l'Oise

Patrimoine classé Patrimoine religieux Abbaye

Abbaye de Royallieu

  • Avenue des martyrs de la Libération
  • 60200 Compiègne
Abbaye de Royallieu
Abbaye de Royallieu
Abbaye de Royallieu
Abbaye de Royallieu
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Abbaye de Royallieu
Abbaye de Royallieu
Abbaye de Royallieu
Crédit photo : P.poschadel - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Le bâtiment d'habitation ; le pavillon d'entrée ; une niche dans le mur mitoyen avec la ferme ; un chapiteau et deux vases de pierre dans le jardin : inscription par arrêté du 16 décembre 1947 ; Le pigeonnier dans la cour de la ferme : inscription par arrêté du 22 août 1949

Origine et histoire de l'Abbaye de Royallieu

L'abbaye de Royallieu est une ancienne abbaye bénédictine située à Compiègne, dans l'Oise, inscrite au titre des monuments historiques les 16 décembre 1947 et 22 août 1949. Un prieuré sous le vocable de Saint-Louis de Royallieu a été fondé par le roi Philippe le Bel en août 1308 et confié à des chanoines suivant la règle de saint Augustin. Le prieuré fut incendié en 1334, épargné lors du siège de Compiègne en 1430, puis il connut un lent déclin avant d'être rattaché en 1624 à la Congrégation de France dite de Sainte-Geneviève. Le 26 mars 1634, les religieux procédèrent à un échange avec les bénédictines de Saint-Jean-aux-Bois, qui s'installèrent aussitôt à Royallieu. Une campagne de restauration de l'église et des bâtiments fut entreprise en 1692. En août 1765, le dauphin Louis contracta en revenant d'une visite à l'abbaye la maladie qui précipita sa fin. En octobre 1792 la communauté des religieuses fut dispersée et l'abbaye transformée en hôpital militaire ; les pierres tombales et quelques meubles furent transférés dès 1793 dans l'église paroissiale de Saint-Germain-lès-Compiègne. Une succession de prieures et de prieurs augustiniens est mentionnée de Jean des Granges (1308-1314) jusqu'à Jean IV Turlin (1582), suivie de prieurs commendataires entre 1588 et 1634, parmi lesquels René I Le Caron, Michel Evrard (économe administrateur) et René II Le Clerc, évêque de Glandèves. Les abbesses bénédictines connues se succèdent de Gabrielle de l'Aubespine de Châteauneuf (1634-1662) à Françoise Pâris de Soulanges (1754-1794), en passant par Anne Magdeleine de Cochefilet de Vaucelas (1662-1663), Marguerite Henriette Gouffier de Roannais (1664-1688), Marie Madeleine d’Escoubleau de Sourdis (1688-1691), Elisabeth Louise de la Chaussée d’Eu (1691-1726) et Jeanne Gabrielle de Grimaldy (1726-1754). Le domaine passa plus tard entre les mains d'Étienne Balsan, qui fit reconstruire un château sur les ruines de l'abbaye et y reçut Coco Chanel, dont il fut l'amant et le protecteur. Parmi les vestiges et éléments encore visibles figurent la porterie, l'ancienne ferme, les anciennes écuries, un vestige d'édifice conventuel, un chapiteau et le château de Bayser élevé sur les emprises de l'ancienne abbaye. Des documents et des images concernant l'abbaye de Royallieu sont disponibles sur Wikimedia Commons.

Liens externes