Fondation initiale 1095 (≈ 1095)
Guillaume de Montsoreau fonde le prieuré.
1100
Élévation en abbaye
Élévation en abbaye 1100 (≈ 1100)
Le prieuré est élevé au rang d'abbaye.
XVe siècle
Reconstruction majeure
Reconstruction majeure XVe siècle (≈ 1550)
Jeanne de France entreprend des réparations et reconstructions.
1751
Destruction partielle
Destruction partielle 1751 (≈ 1751)
Un ouragan détruit la charpente de l'abbatiale.
26 avril 1948
Inscription historique
Inscription historique 26 avril 1948 (≈ 1948)
Certaines parties de l'abbaye sont inscrites aux monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Les parties suivantes de l'abbaye de Seuilly : celliers, parties des 12e, XIIIe et XVe siècles et salles voûtées des bâtiments conventuels Est-chapelle du XVIIe siècle - fuye : inscription par arrêté du 26 avril 1948
Personnages clés
Guillaume de Montsoreau
Fondateur du prieuré vers 1095.
Jeanne de France
Responsable des réparations et reconstructions au XVe siècle.
Rabelais
Écrivain ayant étudié à l'abbaye et y situant des épisodes de la guerre pichroline.
Origine et histoire de l'Abbaye
L'abbaye de Seuilly est un ancien prieuré fondé vers 1095 par Guillaume de Montsoreau, élevé en abbaye vers 1100 et successivement placé sous les vocables de Saint-Pierre, puis du Saint-Sépulcre et de Notre-Dame. Donné à l'abbaye de Saint-Etienne-des-Vaux en Limousin, il passa ensuite sous la dépendance de l'abbaye de Saint-Maixent. Des incendies aux XVe siècles endommagèrent l'église et les bâtiments claustraux ; Jeanne de France entreprit d'importantes réparations et reconstructions au XVe siècle, dont la remise en état du clocher et des parties monastiques entre 1466 et 1491. En 1751, un ouragan emporta la charpente de l'abbatiale, qui fut ensuite abandonnée et a complètement disparu. L'écrivain Rabelais y commença ses études et y situe des épisodes de la guerre pichroline. Du monastère subsistent plusieurs bâtiments notables : l'Économe du XVe siècle, dont la façade est est flanquée d'une tour polygonale d'escalier ; une chapelle du XVIIe siècle à abside semi-circulaire ; une grange du XVe siècle ; et des celliers datés du XIIe au XVe siècle surmontés d'une grande salle probablement destinée au dortoir. Le rez-de-chaussée de ces bâtiments est structuré par deux couloirs transversaux voûtés et comprend plusieurs salles voûtées en berceau plein cintre. Un groupe de constructions conventuelles perdure également : l'élément le plus au nord conserve en sous-sol des vestiges du XIIe siècle et une salle y fut voûtée au XIIIe siècle sur croisées d'ogives et liernes. À l'est et au sud de ce corps de bâtiments se trouvent des constructions du XVe siècle dont les façades furent reprises aux XVIIe et XIXe siècles, et une fuye circulaire s'implante à l'est de l'ensemble. Les celliers, leurs salles voûtées, la chapelle et le colombier font l'objet d'une inscription au titre des monuments historiques depuis le 26 avril 1948. Le site accueille aujourd'hui des activités pédagogiques et de découverte, telles que des stages nature et des séjours patrimoine pour des classes.