Abbaye à Gigny dans le Jura

Abbaye

  • 39320 Gigny
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Crédit photo : Remiduha - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XIe siècle, XIIe siècle, XIIIe siècle, XVe siècle, XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

L'église Saint-Taurin : classement par arrêté du 10 septembre 1913 - L'ensemble des maisons en totalité, à l'exclusion de l'intérieur de la maison du prieur ; les murs de clôture et de soutènement, les sols, les sous-sols et les vestiges archéologiques qu'ils contiennent pour l'ensemble de l'enclos (cad. AB 83 à 86, 350, 351, 89 à 93, 95 à 110 ; domaine public : le Chapitre, la cour au sud et à l'est de l'église, la rue du Prieur) : inscription par arrêté du 5 février 2009

Origine et histoire

L'abbaye a été fondée vers 890 par Bernon, réformateur bénédictin qui la plaça sous la protection du pape et fonda ensuite Cluny sur ce modèle. En 1076, Gigny devint prieuré tout en conservant son importance. Une campagne de reconstruction eut lieu peu avant 1333. Le prieuré passa en commende en 1442. À la fin du XVIe siècle, le cloître était en ruine et le monastère n'était plus clos. En 1643, l'église et la maison du prieur furent restaurées, et seules quatre maisons de religieux restaient alors en état. Le prieuré fut sécularisé en 1760, puis, à la Révolution, les maisons furent vendues comme biens nationaux.

La façade de l'église présente un portail daté de 1495. La nef, à trois vaisseaux, conserve de grandes arcades soutenues par des piles de plan circulaire puis carré. La voûte d'arête appartient au XVIIe siècle. La coupole de la croisée du transept a été renforcée par des nervures et les piliers sont composés par des murs latéraux. La chapelle sud témoigne de l'ancien chevet à chapelles échelonnées, tandis que le chevet plat de l'abside date du XIIIe siècle. Le cloître se trouvait au sud de l'église.

La maison du prieur conserve des parties anciennes dans son corps de bâtiment arrière. Derrière l'église se situe la maison du chantre. Les autres maisons forment les côtés ouest et nord de la place de l'église. La maison de l'aumônier a été rehaussée et partiellement rhabillée au XIXe siècle. La maison de l'infirmier, à deux ailes, intègre le porche de l'entrée principale du prieuré. La maison de l'ouvrier et celle du sacristain donnent à l'arrière sur la place et possèdent des ailes en retour. Au sud-ouest du prieuré subsiste l'espace correspondant à quatre anciens jardins de ces maisons.

Liens externes