Abbaye Notre-Dame d'Argentan dans l'Orne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Abbaye

Abbaye Notre-Dame d'Argentan

  • 25 Rue Saint-Martin
  • 61200 Argentan
Abbaye Notre-Dame dArgentan
Abbaye Notre-Dame dArgentan
Abbaye Notre-Dame dArgentan
Abbaye Notre-Dame dArgentan
Abbaye Notre-Dame dArgentan
Abbaye Notre-Dame dArgentan
Crédit photo : Benjism89 - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIIe siècle
Construction romane
XVe siècle
Charpente gothique
XVIIe siècle
Conversion en abbatiale
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures ainsi que la charpente du XVe siècle (cad. AH 623) : inscription par arrêté du 21 mars 1986

Personnages clés

Louis XV Ordonne le transfert du prieuré à Argentan autour de l'église.

Origine et histoire de l'Abbaye Notre-Dame

L'ancienne église Notre-Dame-de-la-Place, édifice médiéval de pèlerinage à Argentan, constitue le seul témoignage architectural de l'époque romane dans la ville et illustre l'art roman normand. Convertie au XVIIe siècle en église abbatiale dépendante du prieuré bénédictin d'Almenêches, elle a été vendue en 1820 puis transformée en habitation. Détruit par les Normands et restauré vers 1060, le monastère adopta la règle de saint Benoît avant d'être réformé par Fontevrault au XVIe siècle, puis transféré à Argentan autour de cette église par ordre de Louis XV. Les bombardements de 1944 ont écrasé le prieuré, mais ont épargné une grande partie des murs de l'église ainsi que la charpente du XVe siècle, aujourd'hui remployée et visible sous une enseigne commerciale. Après la dispersion révolutionnaire, la communauté se reconstitua (Vimoutiers 1822, retour à Argentan 1830), fut de nouveau contrainte au départ en 1944 puis reprit la vie monastique dans un monastère neuf construit en 1958 en périphérie d'Argentan. La communauté bénédictine, toujours dédiée à Notre‑Dame, vit selon la tradition contemplative : messe et offices quotidiens, travail manuel et maintien du chant grégorien. Les moniales exercent notamment la dentelle d'Argentan au point à l'aiguille, qu'elles détiennent en exclusivité, et produisent des images sérigraphiées liées à la vie chrétienne et aux fêtes liturgiques, des textes calligraphiés et enluminés ainsi que des enregistrements de chant grégorien. Les façades, les toitures et la charpente du XVe siècle, visibles au 23‑25 rue Saint‑Martin sous l'enseigne d'un restaurant, sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 21 mars 1986.

Liens externes