Abbaye Notre-Dame des Anges à Landéda dans le Finistère

Patrimoine classé Patrimoine religieux Abbaye

Abbaye Notre-Dame des Anges

  • 272-470 Route des Anges
  • 29870 Landéda
Abbaye Notre-Dame des Anges
Abbaye Notre-Dame des Anges
Abbaye Notre-Dame des Anges
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Abbaye Notre-Dame des Anges
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Abbaye Notre-Dame des Anges
Abbaye Notre-Dame des Anges
Crédit photo : Moreau.henri - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XVIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

L'ancien couvent à savoir : l'ensemble des bâtiments conventuels en totalité, y compris la fontaine, les sols des deux cours, des jardins et vergers, du cimetière, et les murs de clôture (cad. C 889, 888, 887, 1, 2) : inscription par arrêté du 11 février 2002

Origine et histoire de l'Abbaye Notre-Dame des Anges

L'ancien couvent Notre‑Dame des Anges, à Landéda (Finistère), est une fondation franciscaine du début du XVIe siècle établie par Tanguy du Chastel et Marie du Juch. Occupé d'abord par les Cordeliers, il fut remplacé en 1583 par des Récollets venus de l'île Vierge (Plouguerneau). La communauté resta modeste — on compte 18 religieux en 1689 puis 8 en 1768 — accompagnée de domestiques et de laïcs en retraite ; les derniers moines quittèrent l'abbaye en 1791. L'ensemble fut vendu comme bien national le 23 juillet 1792 à Joseph‑Xavier Vatrain pour 15 100 livres, qui fit transférer 1 200 volumes de la bibliothèque à Brest. Le couvent, laïcisé, connut plusieurs propriétaires, fut partiellement démoli aux XIXe et XXe siècles et transformé en auberge en 1830. En 1914 le toit s'écroula et la végétation envahit le site ; l'auteur Joseph‑Porphyre Pinchon y séjourna régulièrement entre 1934 et 1953. Inscrite au titre des monuments historiques le 11 février 2002, la propriété a fait l'objet de travaux de restauration, dont la reconstruction du pignon ouest en 2010, et ses propriétaires projettent d'en faire un centre culturel. Les bâtiments s'organisent autour de deux cours carrées ; la cour nord correspondait au cloître. L'aile est, détruite au début du XIXe siècle, abritait les dortoirs, la chapelle des trépassés et un escalier de pierre, et le bâtiment fermant la cour du cloître au sud, qui contenait la cuisine et le réfectoire, a disparu à la même époque. Une grange disparue à la fin du XIXe siècle ne conserve que quatre arcades en plein cintre. L'église rectangulaire occupe le côté nord ; elle est prolongée à l'ouest par un narthex dont ne subsistent que les murs nord et ouest. Au début du XVIIIe siècle, le premier corps de l'aile ouest fut reconstruit selon une volumétrie différente, intégrant l'aile subsistante du cloître, et la bibliothèque de l'aile est fut reconstruite après 1750. Le cimetière des moines, les jardins et les vergers ont conservé à peu près leurs superficies d'origine. Parmi les éléments encore repérables figurent un pigeonnier, des bâtiments annexes, les vestiges de la salle capitulaire et, à l'intérieur de l'abbatiale, une centaine de vases acoustiques — sphériques ou en forme d'amphores — aujourd'hui brisés. Le site est représenté sur de anciennes cartes postales et a donné son nom à la plage des Anges sur l'Aber‑Wrac'h.

Liens externes