Abbaye Royale de Celles-sur-Belle dans les Deux-Sèvres

Patrimoine classé Patrimoine religieux Abbaye Royale Abbaye

Abbaye Royale de Celles-sur-Belle

  • 12 Rue des Halles
  • 79370 Celles-sur-Belle
Abbaye Royale de Celles-sur-Belle
Abbaye Royale de Celles-sur-Belle
Abbaye Royale de Celles-sur-Belle
Abbaye Royale de Celles-sur-Belle
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Abbaye Royale de Celles-sur-Belle
Abbaye Royale de Celles-sur-Belle
Crédit photo : Zewan - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété privée

Période

2e moitié XVe siècle, 2e moitié XVIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise abbatiale (actuellement église paroissiale) ; bâtiments conventuels, y compris le portail avec les deux pavillons d'entrée ; terrasse avec son escalier ; sol du jardin (cad. AE 60 à 62, 69) : classement par arrêté du 9 novembre 1977 - Le logis Saint-Gobert et les vestiges du cloître médiéval (cad. AE 110) , ainsi que le sol des parcelles AE 110, 111, 64 : classement par arrêté du 31 juillet 2000

Origine et histoire de l'Abbaye Royale

L'ancienne abbaye royale Notre-Dame, située à Celles-sur-Belle dans le sud des Deux-Sèvres, est un ensemble d'origine médiévale dont une partie remonte au XIIe siècle. Le prieuré de Notre-Dame-de-Celles fut élevé en abbaye en 1137 par l'évêque de Poitiers et devint une étape pour les pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle. L'abbatiale a été reconstruite au XVe siècle sur ordre de Louis XI, puis détruite en 1568 par les Huguenots. Elle a été relevée au XVIIe siècle par François Le Duc, dit Toscane. La Révolution de 1789, année où Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord prit par procuration possession de son siège, entraîna la vente des biens comme biens nationaux, l'expulsion des religieux, la fermeture de l'église et la transformation de l'abbatiale et du logis conventuel en lieux de détention pendant les guerres de Vendée. Après le Concordat de 1801, l'abbatiale devint l'église paroissiale Notre-Dame ; le logis conventuel, désormais privé, perdit sa charpente et sa toiture d'origine. Le pèlerinage, tombé en désuétude, fut rétabli en 1899. L'action des Montfortains pour animer l'abbaye, engagée à partir de 1921, cessa définitivement en 1970. Propriété de la commune depuis le 23 avril 1971, l'église abbatiale a été classée monument historique en 1977 et des travaux de restauration ont été menés sous la direction de l'architecte en chef des Monuments historiques. Le logis Saint-Gobert et les vestiges du cloître médiéval ont été classés le 31 juillet 2000.

La façade présente un haut clocher-porche et, plus bas, un portail roman étonnant composé de six voussures polylobées, vestiges de la première construction ; sur la face nord, des chapiteaux sculptés portent des motifs végétaux, animaux et humains. À l'intérieur, un escalier monumental mène à la nef ; le déséquilibre apparent de la façade, lié à un escalier décentré, s'explique par le fait que l'aile nord n'a jamais été achevée. La grande luminosité provient de la hauteur des piliers, des voûtes et des bas-côtés bordés de chapelles. Les bâtiments conventuels, reconstruits sur les plans de François Le Duc dans un style Louis XIV, dominent la vallée de la Belle et sont entourés de jardins à la française. Partout subsistent des vestiges des anciens bâtiments claustraux, fréquentés par Louis XI et témoins de la première abbaye, fondée à la fin du XIe siècle et détruite lors des guerres de Religion au XVIe siècle. Dans l'aile sud, un vaste réfectoire de six travées donne accès à l'ancienne cuisine. Depuis la cour arrière, un déambulatoire conduit à la salle du Pilier et à la crypte de la première église paroissiale, Saint-Hilaire, seule partie romane encore visible. Un musée installé au premier étage reconstitue notamment la chambre de l'abbé et une cellule monastique. Aujourd'hui, l'abbaye accueille de nombreuses activités culturelles, comme des expositions, des académies et des festivals de musique.

Liens externes