Abbaye Saint-Pierre de Bèze en Côte-d'or

Patrimoine classé Patrimoine religieux Abbaye

Abbaye Saint-Pierre de Bèze

  • Abbaye Saint-Pierre
  • 21310 Bèze
Abbaye Saint-Pierre de Bèze : Face latérale droite
Abbaye Saint-Pierre de Bèze
Abbaye Saint-Pierre de Bèze
Abbaye Saint-Pierre de Bèze
Abbaye Saint-Pierre de Bèze
Abbaye Saint-Pierre de Bèze
Abbaye Saint-Pierre de Bèze
Abbaye Saint-Pierre de Bèze
Abbaye Saint-Pierre de Bèze
Abbaye Saint-Pierre de Bèze
Abbaye Saint-Pierre de Bèze
Abbaye Saint-Pierre de Bèze
Abbaye Saint-Pierre de Bèze
Abbaye Saint-Pierre de Bèze
Abbaye Saint-Pierre de Bèze
Abbaye Saint-Pierre de Bèze
Abbaye Saint-Pierre de Bèze
Abbaye Saint-Pierre de Bèze
Abbaye Saint-Pierre de Bèze
Abbaye Saint-Pierre de Bèze
Abbaye Saint-Pierre de Bèze
Abbaye Saint-Pierre de Bèze
Crédit photo : Christophe.Finot - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété privée

Frise chronologique

Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
600
700
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
630
Fondation de l'abbaye
1ère moitié XIIe siècle
Construction de l'église
XVe siècle
Fortifications et tours
2e moitié XVIIe siècle
Restauration mauriste
XVIIIe siècle
Reconstruction des bâtiments
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les ailes est et ouest de l'ancien bâtiment conventuel du XVIIIe siècle ; les tours de Chaux et d'Oysel, y compris le lavoir ; le sol de l'ancienne église et de la chapelle axiale ; les façades, toitures et structure du cellier (cad. BL 92 à 94, 432) : inscription par arrêté du 15 septembre 2010

Personnages clés

Simon de Torcenay Abbé responsable des fortifications au XVe siècle.
Charles Saint-Père Architecte ayant modifié les plans et reconstruit les bâtiments au XVIIIe siècle.

Origine et histoire de l'Abbaye Saint-Pierre

L'abbaye bénédictine Saint-Pierre et Saint-Paul de Bèze a été fondée en 630. Des vestiges subsistent principalement de l'église du début du XIIe siècle, en particulier la chapelle axiale ornée de deux pilastres et de leurs chapiteaux. Après une longue période suivant la règle de saint Colomban, l'établissement adopta la règle bénédictine au IXe siècle, puis connut de nombreuses phases de destruction et de reconstruction liées aux invasions et aux conflits médiévaux. La chronique monastique, rédigée au XIIe siècle, relate ces périodes et témoigne de l'importance ancienne du lieu. Au bas Moyen Âge, des fortifications furent reprises et, à partir de 1429, une enceinte renforcée fut entreprise : deux tours de cette campagne fortifiante, marquées aux armes de l'abbé Simon de Torcenay, sont encore visibles (la tour de Chaux au sud et la tour d'Oysel au nord). L'abbaye subit de nouvelles dégradations puis des remises en état aux XVIIe et XVIIIe siècles ; les religieux de la Congrégation de Saint-Maur participèrent à la restauration et le monastère fut partiellement réédifié. À partir de 1738 les bâtiments conventuels furent reconstruits ; en 1769 l'architecte Charles Saint-Père modifia les plans et fit édifier au sud de l'église une vaste construction composée d'un corps central contenant réfectoire et dortoir, flanqué de deux ailes — l'aile ouest abritant une grande bibliothèque au second étage —, d'une galerie de cloître au nord et d'un cellier symétrique à l'aile ouest. La Révolution entraîna la destruction de l'église et de la partie centrale du logis principal ; le cellier fut acquis par la municipalité pour y loger la mairie et l'école. Les bâtiments conventuels passèrent ensuite dans des mains privées au XIXe siècle puis furent rachetés en 1880 par un industriel qui aménagea dépendances, orangerie et parc ; ils sont toujours occupés par ses descendants. Le site est propriété privée et s'ouvre au public lors des Journées du Patrimoine. L'ensemble a été inscrit à l'inventaire des monuments historiques, qui protège les vestiges majeurs de l'ancienne abbaye.

Liens externes