Protection de Charlemagne 806 (≈ 806)
Charlemagne place l'abbaye sous sa protection par lettres patentes.
819
Rebâtie par Louis le Débonnaire
Rebâtie par Louis le Débonnaire 819 (≈ 819)
Louis le Débonnaire rebâtit l'abbaye.
834
Confirmation des privilèges
Confirmation des privilèges 834 (≈ 834)
Les privilèges de l'abbaye sont confirmés par le roi Pépin.
Milieu du IXe siècle
Ravage par les Normands
Ravage par les Normands Milieu du IXe siècle (≈ 950)
L'abbaye est ravagée par les Normands.
1716
Agrégation à Cluny
Agrégation à Cluny 1716 (≈ 1716)
L'abbaye s'agrège à Cluny pour se soustraire à la juridiction des évêques de Clermont.
30 juillet 1963
Inscription des vestiges
Inscription des vestiges 30 juillet 1963 (≈ 1963)
Les vestiges du cloître sont inscrits au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Vestiges du cloître (cad. C 444) : inscription par arrêté du 30 juillet 1963
Personnages clés
Charlemagne
Empereur ayant placé l'abbaye sous sa protection en 806.
Louis le Débonnaire
Empereur ayant rebâti l'abbaye en 819.
Pépin
Roi ayant confirmé les privilèges de l'abbaye en 834.
Origine et histoire de l'Abbaye Saint-Sébastien
L'ancienne abbaye Saint-Sébastien de Manglieu, située sur la commune de Manglieu (Puy-de-Dôme, Auvergne-Rhône-Alpes), est l'une des plus anciennes maisons de l'ordre de Saint-Benoît. En 806, Charlemagne la plaça sous sa protection par lettres patentes ; Louis le Débonnaire la rebâtit en 819 et ses privilèges furent confirmés par le roi Pépin en 834. Au milieu du IXe siècle, l'abbaye fut ravagée par les Normands. Elle conserva un rang d'importance (« chef d'ordre ») jusqu'en 1716, date à laquelle elle s'agrégea à Cluny pour se soustraire à la juridiction des évêques de Clermont. Par la suite, les bâtiments furent progressivement transformés en habitations et en exploitations agricoles. Les vestiges se trouvent au nord de l'église, anciennement abbatiale et devenue paroissiale. Les bâtiments monastiques entouraient sur deux ou trois côtés une cour intérieure carrée, délimitée au sud par l'église ; le cloître occupait au moins deux côtés de cette cour. Voûté d'arêtes, le cloître s'ouvrait sur le préau par des arcs en plein cintre et constitue l'élément le plus archaïque des constructions subsistantes. L'église présente une tribune, des clochers et un arc triomphal romans, une nef datée du XVe siècle et un chœur moderne. Les vestiges du cloître sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 30 juillet 1963.