Abbaye sainte marie du rivet à Auros en Gironde

Patrimoine classé Patrimoine religieux Abbaye

Abbaye sainte marie du rivet

  • 180 Le Rivet
  • 33124 Auros
Abbaye sainte marie du rivet
Abbaye sainte marie du rivet
Abbaye sainte marie du rivet
Abbaye sainte marie du rivet
Abbaye sainte marie du rivet
Abbaye sainte marie du rivet
Abbaye sainte marie du rivet
Abbaye sainte marie du rivet
Abbaye sainte marie du rivet
Abbaye sainte marie du rivet
Abbaye sainte marie du rivet
Abbaye sainte marie du rivet
Abbaye sainte marie du rivet
Abbaye sainte marie du rivet
Abbaye sainte marie du rivet
Abbaye sainte marie du rivet
Abbaye sainte marie du rivet
Abbaye sainte marie du rivet
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Abbaye sainte marie du rivet
Abbaye sainte marie du rivet
Abbaye sainte marie du rivet
Abbaye sainte marie du rivet
Abbaye sainte marie du rivet
Crédit photo : Henry Salomé - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XIIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise du Rivet (ancienne) : inscription par arrêté du 7 janvier 1926

Origine et histoire de l'Abbaye sainte marie du rivet

L'abbaye Sainte-Marie, ou Notre-Dame du Rivet, est une ancienne abbaye cistercienne située sur la commune d'Auros, en Gironde. Le nom du site provient du ruisseau le Rivet, affluent du Beuve. Elle se trouve à environ trois kilomètres au nord-ouest du village d'Auros, accessible depuis la route départementale D10 puis par une petite route vicinale partant du lieu-dit Saint‑Germain. Les origines du monastère sont probablement carolingiennes, comme le suggèrent des piles et des murs intégrés à des constructions postérieures, et il a pu être à l'origine un établissement bénédictin. Réaménagée à l'époque gothique, l'abbaye est affiliée à l'ordre cistercien en 1189. Une bulle du pape Urbain IV la détache de l'évêché de Bazas et la place sous sa protection. En 1593, elle subit des attaques protestantes et est partiellement incendiée. En 1779, l'abbé est Don Claude‑Benjamin Leclerc de Buffon, frère cadet de Georges‑Louis Leclerc de Buffon. À la Révolution, les moines sont expulsés et le monastère, devenu bien national, est vendu le 30 mars 1791. Rachetés en 1885 par la famille Tamize, les bâtiments connaîtront une restauration, accompagnée d'aménagements destinés à un aspect médiéval tels qu'une tour donjon, une échauguette, des encorbellements et des meurtrières. La gouvernante des Tamize, Louise Ripas, guérie à Lourdes, fait aménager une grotte en imitation de celle de Lourdes ; lors de son creusement, une source jaillit sur l'emplacement. En 1938‑1939, des moniales cisterciennes de Blagnac s'installent au Rivet, après avoir cherché depuis 1936 un nouveau lieu, et la présence de la grotte convainc l'abbesse, d'autant qu'une ancienne religieuse de son monastère était cousine de Bernadette Soubirous. L'église est classée au titre des monuments historiques par arrêté du 7 janvier 1926. Parmi les éléments conservés figurent le cloître et sa tour au nord‑est, l'église avec son autel à l'ouest, le château et la grotte ; le site est également illustré par une gravure de Léo Drouyn datant de 1881. Sainte‑Marie du Rivet est fille de l'abbaye Notre‑Dame de Jouy. Le tableau des abbés mentionne notamment Dom Claude‑Benjamin Leclerc de Buffon (1712‑17..), frère cadet de Georges‑Louis Leclerc de Buffon.

Liens externes