Alignements du Vieux-Moulin à Plouharnel dans le Morbihan

Patrimoine classé Patrimoine Celtique Alignement de Menhirs

Alignements du Vieux-Moulin à Plouharnel

  • Le Vieux Moulin
  • 56340 Plouharnel
Alignements du Vieux-Moulin à Plouharnel
Alignements du Vieux-Moulin à Plouharnel
Alignements du Vieux-Moulin à Plouharnel
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Alignements du Vieux-Moulin à Plouharnel
Alignements du Vieux-Moulin à Plouharnel
Alignements du Vieux-Moulin à Plouharnel
Alignements du Vieux-Moulin à Plouharnel
Crédit photo : Zacharie Le Rouzic (1864–1939) Descriptionphotogra - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Néolithique
Âge du Bronze
Âge du Fer
Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
4100 av. J.-C.
4000 av. J.-C.
0
1800
1900
2000
Néolithique
Construction des alignements
1832
Premier relevé topographique
1882-1883
Acquisition par l'État
1884
Restauration du groupe sud
1889
Classement historique
1972
Découverte de gravures
Début du XXe siècle
Découverte de vestiges
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Alignements du Vieux-Moulin (cad. G 357) : classement par liste de 1889

Personnages clés

Murray Vicars Auteur du premier relevé topographique des alignements en 1832.
L. Rosenzweig A mentionné les alignements dans ses écrits en 1863.
Félix Gaillard Architecte ayant acquis et restauré le site pour l'État.
Zacharie Le Rouzic A pris des photographies du site et rapporté des vestiges d'un tumulus.
R. Minot A découvert des gravures sur l'un des menhirs en 1972.
Serge Cassen A étudié les menhirs et leur histoire.

Origine et histoire des Alignements

Les alignements du Vieux-Moulin, à Plouharnel (Morbihan), se composent de deux groupes de menhirs. Ils figurent déjà sur le relevé topographique de Murray Vicars en 1832 et sont mentionnés par L. Rosenzweig en 1863, qui signale trois pierres correspondant à deux menhirs du groupe nord et un du groupe sud. Félix Gaillard acquiert le site pour l'État en 1882-1883, restaure le groupe sud en 1884 et l'alignement est classé sur la liste des monuments historiques de 1889. Dans son inventaire de 1892, Gaillard ne signale cependant qu'un « groupe de trois menhirs dont un renversé ». Le toponyme renvoie à un ancien moulin implanté au sommet du site, visible sur des photographies de Le Rouzic prises au début du XXe siècle mais aujourd'hui détruit. Le site occupe le versant d'une petite colline et comprend deux groupes de pierres alignées, distants d'un peu moins de 100 mètres. Le groupe nord compte quatre menhirs orientés nord-sud, dont l'un est couché. Selon Serge Cassen, le bloc couché serait un fragment de la pierre dressée la plus méridionale qui se serait fracturée lors d'une chute et aurait été redressée par Le Rouzic. Le groupe sud réunit six menhirs, plus petits que ceux du nord, disposés sur un axe sensiblement nord-nord-est/sud-sud-ouest sur environ 12 mètres. Toutes les pierres sont en granite extrait sur place : le granite local est très diaclasé, ce qui a facilité son extraction, et le site présente plusieurs dépressions comblées correspondant à d'anciennes carrières. Le Rouzic rapporte que, au début du XXe siècle, des vestiges d'un tumulus étaient visibles entre les deux groupes. En 1972, R. Minot repère sur l'un des blocs de la file nord une gravure en forme de quadrilatère qu'il interprète comme la représentation « de la déesse de type Mané Bras, avec tête incorporée ». Sur cette même pierre existe une seconde gravure, moins visible en lumière naturelle et en forme de « croissant de lune aplati », que Minot n'avait pas remarquée. Un ensemble de gravures associant ces deux signes, parfaitement identique, est observable sur le menhir de Kermaillard.

Liens externes