Allée couverte de Coët Correc à Mûr-de-Bretagne en Côtes-d'Armor

Patrimoine classé Patrimoine Celtique Allées couvertes

Allée couverte de Coët Correc à Mûr-de-Bretagne

  • N164
  • 22530 Mûr-de-Bretagne
Allée couverte de Coët Correc à Mûr-de-Bretagne
Allée couverte de Coët Correc à Mûr-de-Bretagne
Allée couverte de Coët Correc à Mûr-de-Bretagne
Allée couverte de Coët Correc à Mûr-de-Bretagne
Allée couverte de Coët Correc à Mûr-de-Bretagne
Allée couverte de Coët Correc à Mûr-de-Bretagne
Allée couverte de Coët Correc à Mûr-de-Bretagne
Allée couverte de Coët Correc à Mûr-de-Bretagne
Allée couverte de Coët Correc à Mûr-de-Bretagne
Allée couverte de Coët Correc à Mûr-de-Bretagne
Allée couverte de Coët Correc à Mûr-de-Bretagne
Allée couverte de Coët Correc à Mûr-de-Bretagne
Allée couverte de Coët Correc à Mûr-de-Bretagne
Allée couverte de Coët Correc à Mûr-de-Bretagne
Allée couverte de Coët Correc à Mûr-de-Bretagne
Allée couverte de Coët Correc à Mûr-de-Bretagne
Allée couverte de Coët Correc à Mûr-de-Bretagne
Allée couverte de Coët Correc à Mûr-de-Bretagne
Allée couverte de Coët Correc à Mûr-de-Bretagne
Allée couverte de Coët Correc à Mûr-de-Bretagne
Crédit photo : Barbetorte - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

Néolithique

Patrimoine classé

Allée couverte de Coët Correc (cad. A 1001) : classement par arrêté du 8 novembre 1956

Origine et histoire de l'allée couverte

L'allée couverte de Coët Correc, située à Mûr-de-Bretagne dans les Côtes-d'Armor, est une sépulture mégalithique classée monument historique depuis le 8 novembre 1956. L'édifice mesure 10,50 m de long pour environ 1,40 m de largeur et est délimité par une vingtaine d'orthostates en schiste ardoisier local. Selon les relevés de Jean L'Helgouach, elle comptait encore six tables de couverture en 1965 ; aujourd'hui seules deux d'entre elles restent en place, les quatre autres ayant été déplacées le long du chemin d'accès. La chambre présente une entrée latérale en forme de hublot, composée de deux éléments échancrés jointifs, située à l'extrémité sud-est et précédée d'un petit couloir délimité par deux dalles parallèles d'environ 1,50 m de long. L'allée était entourée d'un tumulus d'environ 24 m sur 8 m, ceinturé de dalles dressées sur chant. Un décapage sur le côté sud du tumulus a mis au jour une rigole comblée de pierres, à l'axe oblique par rapport à celui de l'allée, dont la nature reste imprécise. À l'extrémité ouest, l'édifice est en partie enjambé par les vestiges d'un calvaire en pierres sèches (ardoises) érigé vers 1905 par un certain Mathurin Le Flohic, qualifié d'« agriculteur très pieux ». Des cartes postales du début du XXe siècle montrent le monument doté d'un escalier à deux rampes aboutissant à une petite plateforme surmontée d'un massif de pierre et d'une croix. L'abbé Collet fouilla partiellement le site en 1870 et y recueillit une pointe de flèche en silex, des tessons de céramique grossière et des charbons de bois. Lors des fouilles dirigées par Charles-Tanguy Le Roux en 1984-1985, le calvaire, alors en ruine, fut éventré au-dessus de l'allée couverte ; on découvrit à cette occasion des vestiges d'un pavage déjà signalés par l'abbé Collet, ainsi qu'une hache en pierre polie et des tessons d'un bol hémisphérique. Depuis ces interventions, le calvaire a été partiellement remonté. Les travaux et observations publiés, notamment par Loïc Langouët et Charles-Tanguy Le Roux, documentent ces découvertes.

Liens externes