Allée couverte de Lesconil à Poullan-sur-Mer dans le Finistère

Patrimoine classé Patrimoine Celtique Allées couvertes

Allée couverte de Lesconil à Poullan-sur-Mer

  • Le Bourg
  • 29100 Poullan-sur-Mer
Allée couverte de Lesconil à Poullan-sur-Mer
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Allée couverte de Lesconil à Poullan-sur-Mer
Crédit photo : Raphodon - Sous licence Creative Commons
Propriété de l'Etat

Période

Néolithique

Patrimoine classé

Allée couverte de Lesconil dite Ty-arc'horriquet et bande de terrain de 2 m de largeur autour (cad. ZM 105, 107) : classement par arrêté du 18 mars 1922

Origine et histoire de l'allée couverte

L'allée couverte de Lesconil, dite Ti-ar-c'horriquet, est un monument du Néolithique final situé à Poullan-sur-Mer, dans le Finistère. La première mention du site est due à M. Halleguen ; l'abbé Jean‑Marie Abgrall en donna la première description et y effectua une première fouille en 1881, puis, avec Paul du Châtellier, une seconde fouille plus complète en 1891. Paul du Châtellier demanda le classement du site dès 1884 ; celui-ci ne fut prononcé que par un arrêté du 18 mars 1922, après l'intervention du commandant Alfred Devoir et de Louis Capitan. Le monument a été acquis par l'État au début des années 1970.

L'ensemble se trouve à 200 mètres au nord‑est d'un point culminant de la butte, à environ 78 mètres d'altitude, et s'oriente du sud‑ouest au nord‑est. Il est délimité par dix‑huit orthostates — sept de chaque côté, deux obstruant les extrémités et deux formant une cella terminale au nord‑est — et constitue une allée couverte dite « arc‑boutée », les piliers étant inclinés les uns vers les autres et se touchant par leurs sommets en l'absence de dalle de couverture horizontale. D'après les relevés de du Châtellier, l'allée mesure 12,50 m de longueur, pour une largeur moyenne de 2,15 m à la base des piliers et une hauteur sous voûte de 2,40 m. À environ 0,75 m de distance, un péristalithe composé de vingt‑sept pierres (treize côté nord‑ouest, quatorze côté sud‑est) joue le rôle de contrefort ; l'espace intermédiaire était à l'origine comblé par un cairn, formant un tumulus ovale d'environ 14 m sur 5 m. Les dalles sont en granodiorite. L'entrée (point A du plan dressé par du Châtellier) fut découverte comblée de pierrailles, comblement que du Châtellier estimait postérieur et lié à l'épierrement des champs voisins.

Lors de sa première fouille en juillet 1881, l'abbé Abgrall mit au jour une urne tournée contenant des restes incinérés qu'il attribua à la période gallo‑romaine. Lors de la fouille de 1891, dans une couche d'argile jaune surmontée d'épaisses couches de cendre d'environ 0,25 m d'épaisseur, Abgrall et du Châtellier découvrirent deux vases — l'un à fond rond, l'autre à fond plat, alors qualifiés de « dolméniques » et attribués au Campaniforme — ainsi que des fragments de poteries, une hache polie en diorite, une petite hache en fibrolite, un percuteur en diorite partiellement poli, une pierre à concasser le blé et une pointe de flèche en schiste ardoisier.

Le nom breton Ti‑ar‑c'horriquet signifie « maison des korrigans » ; la tradition locale raconte que ces êtres utilisent les tables du dolmen pour jouer aux palets, ce qui expliquerait la présence de nombreuses pierres dans les champs alentour. Les principales sources historiques et archéologiques concernant le monument comprennent des publications de Jean‑Marie Abgrall, Paul du Châtellier, Aubrey Burl et Georges Guénin.

Liens externes