Allée couverte dite la Grande Pierre couverte à Saumur en Maine-et-Loire

Allée couverte dite la Grande Pierre couverte

  • 49400 Saumur
Allée couverte dite la Grande Pierre couverte
Allée couverte dite la Grande Pierre couverte
Allée couverte dite la Grande Pierre couverte
Allée couverte dite la Grande Pierre couverte
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Allée couverte dite la Grande Pierre couverte
Allée couverte dite la Grande Pierre couverte
Allée couverte dite la Grande Pierre couverte
Crédit photo : Manfred Heyde - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

Néolithique

Patrimoine classé

Allée couverte dite la Grande Pierre couverte (cad. AE 107) : classement par liste de 1889

Origine et histoire

L'allée couverte dite la Grande Pierre Couverte, aussi nommée dolmen de Bagneux, La Roche-aux-Fées ou Le Grand Dolman, est un monument mégalithique situé à Bagneux, près de Saumur (Maine-et-Loire). Il figure parmi les plus grands dolmens de France ; sa régularité et sa taille en font un exemple imposant du Néolithique. Un certain Dolomieu aurait fouillé le dolmen en 1775 sans rien y trouver. Il est décrit pour la première fois en 1812 par J.F. Bodin. En 1839, Ampère mentionne qu'on aurait trouvé au pied du dolmen un squelette avec un couteau de pierre dans le flanc. Classé monument historique en 1889, il appartient aujourd'hui à un propriétaire privé et la visite est soumise à un droit d'entrée.

La chambre s'étire sur 17,30 m de longueur et s'élargit de 4,25 m à l'entrée à 5,40 m au fond. Elle est délimitée par quatre orthostates de chaque côté et par une dalle de chevet longue de 7,30 m. Une dalle verticale perpendiculaire à la dalle de chevet semble former une cloison intérieure. La couverture repose sur quatre tables, la dernière étant la plus grande et fendue ; la chambre s'ouvre au sud-est. L'entrée, réduite à 1,30 m de large, est encadrée par deux dalles ; seule celle de gauche est d'origine, la droite, plus mince, n'apparaît pas sur les gravures du XIXe siècle. Les quatre dalles situées devant l'entrée correspondent, selon plusieurs auteurs, aux vestiges d'une antichambre, et Michel Gruet considère ce monument comme le plus grand dolmen angevin à portique. La présence d'un tumulus autour du dolmen est attestée, ses restes étant encore visibles en 1847.

Les dalles qui composent le monument sont en grès sénonien issu de gisements locaux ; un banc de ces grès existe sur les hauteurs de Bournan et de Terrefort. Les blocs paraissaient dispersés sur les pentes du coteau et un transport de 200 à 400 m suffisait vraisemblablement pour les acheminer. La tradition populaire attribue la construction tantôt aux fées, tantôt aux druides ou aux Goths.

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