Amphithéâtre gallo-romain de Narbonne dans l'Aude

Patrimoine classé Vestiges Gallo-romain Amphithéâtre gallo-romain

Amphithéâtre gallo-romain de Narbonne

  • La Rouquette
  • 11100 Narbonne
Amphithéâtre gallo-romain de Narbonne
Amphithéâtre gallo-romain de Narbonne
Amphithéâtre gallo-romain de Narbonne
Amphithéâtre gallo-romain de Narbonne
Amphithéâtre gallo-romain de Narbonne
Amphithéâtre gallo-romain de Narbonne
Amphithéâtre gallo-romain de Narbonne
Amphithéâtre gallo-romain de Narbonne
Amphithéâtre gallo-romain de Narbonne
Amphithéâtre gallo-romain de Narbonne
Amphithéâtre gallo-romain de Narbonne
Amphithéâtre gallo-romain de Narbonne
Amphithéâtre gallo-romain de Narbonne
Crédit photo : Joël Thibault - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

Gallo-romain

Patrimoine classé

La partie sud-est de la parcelle C 113, renfermant des vestiges de l'amphithéatre gallo-romain tracé en ABCD sur le plan annexé à l'arrêté de 1953 : inscription par arrêté du 22 septembre 1943, modifié par arrêté du 31 mars 1953

Origine et histoire de l'Amphithéâtre

L'amphithéâtre de Narbonne, édifié au IIe siècle dans la ville antique de Narbo Martius (aujourd'hui Narbonne, Aude), occupe la partie orientale de l'agglomération. Il est implanté au contact d'un vaste complexe monumental, peut‑être un sanctuaire ou un campus, et se trouve à près de 800 mètres à l'est de la voie Domitienne qui traversait la cité. Les vestiges sont enfouis et ont été inscrits au titre des monuments historiques en 1943 et 1953. Les études restent incomplètes, mais on lui attribue une cavea de 121,60 × 93,20 m et une arène de 75 × 46,40 m. Dans la ville moderne, l'amphithéâtre se situe immédiatement au nord du carrefour de l'avenue du Président‑Kennedy et de l'avenue Paul‑Tournal ; la courbure de la rue Jean‑Deschamps souligne l'emprise extérieure de la partie nord‑ouest de la cavea. Les premières observations évoquent une construction sous Vespasien, mais il semble que le monument soit un peu plus récent et remonte à Domitien, avec au moins une phase de modifications, peut‑être deux ; sa date d'abandon reste inconnue. Des sondages de 1838 ont permis de lever un plan et de localiser l'édifice sur une zone alors non urbanisée, et au début des années 2000 il a été précisément retracé dans le plan du quartier désormais bâti. L'amphithéâtre a été fondé sur une couche de remblais destinée à assécher et à rendre le sol imperméable, sans recours à une pente naturelle ; sa structure repose entièrement sur des voûtes rayonnantes complétées par des murs annulaires. Au XIXe siècle, Arcisse de Caumont a signalé que des caves particulières avaient été aménagées dans ces structures. Selon Albert Grenier, le mur périphérique comportait 72 arcades d'environ 2 mètres d'ouverture, et quatre portes placées aux extrémités des axes donnaient accès à l'arène.

Liens externes