Origine et histoire
Le cimetière marin borde l'église Sainte-Radegonde sur son flanc nord et succède à l'ancien « Clouzit », le cimetière clos traditionnel des églises saintongeaises. Il conserve des tombes datant du XVIIIe siècle et de nombreux cénotaphes, témoins du renouveau de l'art funéraire à cette époque. Jusqu'au début des années 1950, le terrain était divisé en deux enclos distincts, l'un pour les catholiques, l'autre pour les protestants, reliés par une ancienne voie appelée « Rue des canons » qui débouchait sur le parvis de l'église. Parmi les monuments, un cénotaphe a été déplacé dans la cour du musée en 1996; son épitaphe latine rappelle la mémoire de l'épouse d'un capitaine décédée en 1845. Chaque été, de nombreuses roses trémières viennent animer le site. Classé au titre des monuments historiques le 21 février 1934, le cimetière conserve aussi des croix du front de mer et d'autres tombes anciennes qui témoignent de son histoire. Intimement lié à l'église et au village, il illustre la continuité des pratiques funéraires et l'importance du patrimoine local.