Ancien établissement thermal à Encausse-les-Thermes en Haute-Garonne
Ancien établissement thermal
31160 Encausse-les-Thermes
Propriété de la commune
Frise chronologique
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1600
1700
1800
1900
2000
XVIe siècle
Début de l'exploitation
Début de l'exploitation XVIe siècle (≈ 1650)
Premières utilisations des sources thermales.
1882
Construction de l'édifice actuel
Construction de l'édifice actuel 1882 (≈ 1882)
Édification de l'établissement thermal selon les plans de l'architecte Terrade.
Années 1930
Déclin du thermalisme
Déclin du thermalisme Années 1930 (≈ 1930)
Fin de la fréquentation importante des thermes.
Années 1950
Fresques de Greschny
Fresques de Greschny Années 1950 (≈ 1950)
Réalisations des fresques par Nicolas Greschny.
Années 1970
Reconversion du site
Reconversion du site Années 1970 (≈ 1970)
Transformation en centre de vacances et disparition des équipements thermaux.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façades et toitures de l'ensemble de l'établissement thermal, y compris l'immeuble des bureaux et la tour ; pavillon de la buvette en totalité, y compris les peintures murales de Nicolaï Greschny (cad. A 385, 1042) : inscription par arrêté du 9 août 2005
Personnages clés
Nicolas Greschny
Peintre des fresques dans les années 1950.
Terrade
Architecte de l'établissement thermal construit en 1882.
Origine et histoire
Les sources, exploitées depuis le XVIe siècle, connurent une importante fréquentation durant la seconde moitié du XIXe siècle et jusqu'aux années 1930. Réputées pour le traitement du paludisme, elles attirèrent notamment une clientèle coloniale. Plusieurs établissements se succédèrent avant la construction de l'édifice actuel, réalisé en 1882 d'après le projet de l'architecte Terrade. Dans les années 1970, la reconversion en centre de vacances entraîna la disparition des aménagements et des équipements liés au thermalisme. Parmi les vestiges, les fresques de Nicolas Greschny, réalisées au début des années 1950, et surtout la buvette évoquent le mieux la vocation thermale du site, la buvette demeurant le témoignage le plus évocateur.