Ancien évêché à Alan en Haute-Garonne

Ancien évêché

  • 31420 Alan
Propriété privée

Frise chronologique

Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1500
1600
1700
1800
1900
2000
1492
Création d'un missel
XVe siècle
Construction de la porte
Fin du XVe siècle
Transformation en palais
1795
Vente comme bien national
1912
Protection de la sculpture
1920
Sauvetage de la sculpture
1969
Début de la restauration
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Porte : classement par arrêté du 28 octobre 1912

Personnages clés

Jean de Foix de Grailly Évêque qui transforma la demeure en un palais richement décoré à la fin du XVe siècle.
Pierre de Lanouhe Artiste qui réalisa un missel enluminé en 1492.
M. Daures Maire d'Alan qui intervint pour sauver la sculpture de la vache en 1920.
Duc de Trévise Personnalité qui publia un article pour sauver la sculpture de la vache en 1920.
Richard Gailland Ténor qui engagea le sauvetage architectural du palais en 1969.
Yuri Lewinski Photographe et artiste qui poursuit la restauration du palais depuis 1998.
Mayotte Magnus Artiste qui poursuit la restauration du palais depuis 1998.

Origine et histoire

Le palais épiscopal d'Alan, dit aussi la Vache d'Alan, est l'ancienne résidence d'été des évêques de Comminges, située à Alan, en Comminges, dans le département de la Haute-Garonne (Occitanie). L'entrée s'ouvre par une porte du XVe siècle qui donne accès à un escalier en vis desservant tous les étages, logé dans une tour orthogonale qui constitue un chef-d'œuvre de l'art gothique flamboyant. Le tympan au-dessus de la porte porte un bas-relief monumental représentant la vache héraldique de Béarn, ornée d'un écu aux armes de Béarn et de Foix. À la fin du XVe siècle, l'évêque Jean de Foix de Grailly transforma la demeure en un palais richement décoré de fresques aujourd'hui pour la plupart disparues; en 1492 il fit aussi réaliser par Pierre de Lanouhe un missel enluminé. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, les évêques apportèrent des transformations et des embellissements pour moderniser le palais. Pendant la Révolution, l'édifice fut divisé et vendu comme bien national en 1795. La sculpture de la vache suscita des convoitises au XXe siècle : en 1912 les habitants d'Alan la défendirent pour empêcher sa vente à l'étranger et le tympan fut classé monument historique. En 1920, une nouvelle tentative d'achat provoqua l'intervention du maire, M. Daures, et du duc de Trévise, qui publia un article dans L'Illustration le 28 octobre 1920 intitulé « Où doit paître la vache d’Alan », ce qui permit de sauver à nouveau la sculpture. Oublié par la suite, le palais tomba en ruine jusqu'en 1969, quand le ténor Richard Gailland et des amis engagèrent son sauvetage architectural. Depuis 1998, les photographes et artistes Yuri Lewinski et Mayotte Magnus poursuivent la restauration.

Liens externes