Ancien évêché ou Palais du Tau à Angers en Maine-et-Loire

Ancien évêché ou Palais du Tau

  • 49100 Angers
Ancien évêché ou Palais du Tau
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Ancien évêché ou Palais du Tau
Ancien évêché ou Palais du Tau
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Ancien évêché ou Palais du Tau
Ancien évêché ou Palais du Tau
Ancien évêché ou Palais du Tau
Crédit photo : Sémhur (talk) - Sous licence Creative Commons
Propriété de l'Etat

Période

XIIe siècle, XVe siècle, XVIe siècle, XIXe siècle

Patrimoine classé

Les bâtiments du Tau : classement par arrêté du 23 octobre 1907

Origine et histoire

Le palais épiscopal, attesté à cet emplacement depuis le milieu du IXe siècle, s'appuie sur le mur d'enceinte du IIIe siècle dont il réemploie le soubassement et une tour, et se trouve adjacent à la porte angevine. Les deux corps principaux datent de la première moitié du XIIe siècle, sous l'épiscopat d'Ulger : on y reconnaît la salle basse du commun, les écuries, la salle synodale, des vestiges d'escalier en vis, un pan de mur de la chapelle des évêques, un cachot et les fondations d'une cuisine circulaire dans la partie orientale de l'enclos. Vers 1438, l'évêque Hardouin de Bueil modifie les couvertures et aménage dans le corps sud une vaste salle, devenue la bibliothèque actuelle. À partir de 1506, l'évêque François de Rohan entreprend la reconstruction de l'escalier principal sur la cour d'honneur (rue du Ch. Urseau), qui reste toutefois inachevé au niveau de la salle synodale. Au second quart du XVIIe siècle, le palais est profondément remanié : l'évêque Claude de Rueil fait murer les trois arcades de liaison entre les deux vaisseaux en tau de la salle synodale, crée deux niveaux d'appartements dans le vaisseau nord et remplace la cuisine circulaire du XIIe siècle par une nouvelle cuisine au premier étage. La façade nord, déjà modifiée pour Claude de Rueil, est de nouveau transformée vers 1693 pour l'évêque Michel Lepeletier, qui altère les baies et le décor de la salle synodale et reconstruit l'ancienne secrétairerie pour ses appartements. La cuisine est restaurée pour l'évêque Jean de Vaugirault en 1751. L'édifice fait l'objet d'une restauration générale durant la seconde moitié du XIXe siècle, sous les épiscopats d'Angebault et de Freppel : l'architecte diocésain Charles Joly-Leterme crée une seconde cour d'entrée rue de l'Oisellerie bordée à l'ouest d'une aile neuve, agrandit le corps principal nord en supprimant les appartements Lepeletier et achève l'escalier de Rohan. D'autres architectes ont participé à ces travaux (L. Duvêtre, Ch. Roques, R.-E. Dussouchay et G. Raulin, ce dernier dirigeant le chantier), et les sculpteurs Barême, Chapeau et Beaumont ont également intervenu. Le palais devient musée des tapisseries et d'art religieux en 1910, puis maison diocésaine des œuvres en 1954.

Liens externes