Ancien génie militaire et maison dite du Commandant d'Armes

Crédit photo : Thierry Caro - Sous licence Creative Commons

Propriété de l'Etat

Frise chronologique

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1800

1900

2000

1835-1840

Projets de reconstruction

1839

Extension du projet

1841

Approbation du projet

1849

Achèvement des travaux

Fin du XVIIIe siècle

Construction initiale

Seconde moitié du XIXe siècle

Campagnes de travaux

16 février 2006

Inscription aux Monuments historiques

Aujourd'hui

Patrimoine classé

En totalité, y compris le terrain d'assiette, les murs de clôture et le portail d'entrée : l'ancien parc d'artillerie abritant aujourd'hui les services de la Direction départementale de l'Equipement située 2, rue Juliette Dodu (cad. AD 490) ; la maison dite du commandant de gendarmerie située 15, rue de Nice (cad. AD 8) inscription par arrêté du 16 février 2006

Personnages clés


Tessier	Ingénieur du Génie militaire ayant proposé des plans pour l'aménagement du site.
Sonnini	Ingénieur du Génie militaire ayant étendu le projet initial et supervisé les constructions.

Origine et histoire

L'ancien parc d'artillerie et la maison dite du commandant de gendarmerie sont d'anciens bâtiments militaires remarquables de l'île de La Réunion. Ils se situent dans le quartier du Barachois à Saint-Denis, aux 2, rue Juliette-Dodu et 15, rue de Nice. Un premier groupe de constructions abritait l'arsenal et la direction de l'artillerie de marine dès la fin du XVIIIe siècle. Des projets de reconstruction datent de 1835-1840. Tessier puis Sonnini, du Génie militaire, proposèrent l'aménagement de la partie orientale du quadrilatère et l'installation d'un logement de fonction pour le directeur de l'arsenal. En 1839, Sonnini donna plus d'ampleur au projet en multipliant les constructions autour de deux grandes cours. En 1841, un nouveau projet fut approuvé, comprenant un grand bâtiment bordant la cour intérieure au nord, doté de galeries superposées : arcades au rez-de-chaussée et piliers au premier étage soutenant une architrave. La maison du directeur et les annexes du parc d'artillerie connurent d'autres modifications ultérieures. Les travaux s'achevèrent en 1849. Dans la seconde moitié du XIXe siècle, plusieurs campagnes de travaux furent menées sans modifier profondément l'organisation spatiale initiale. Les locaux furent désaffectés lors du départ des troupes coloniales pour Madagascar, puis affectés à d'autres services. L'ensemble, y compris le terrain d'assiette, les murs de clôture et le portail d'entrée, est inscrit en totalité à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques depuis le 16 février 2006.