Ancien hôpital de Hautefort en Dordogne

Patrimoine classé Patrimoine urbain Hôpital

Ancien hôpital de Hautefort

  • 6-10 Rue du Cabanier
  • 24390 Hautefort
Ancien hôpital de Hautefort
Ancien hôpital de Hautefort
Ancien hôpital de Hautefort
Ancien hôpital de Hautefort
Ancien hôpital de Hautefort
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Ancien hôpital de Hautefort
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Ancien hôpital de Hautefort
Ancien hôpital de Hautefort
Ancien hôpital de Hautefort
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVIIe siècle

Patrimoine classé

Hôpital (ancien) , y compris la chapelle qui sert d'église paroissiale : classement par arrêté du 27 août 1931

Origine et histoire de l'ancien hôpital

L'ancien hôpital d'Hautefort, fondé par le marquis Jacques-François d'Hautefort en 1669, est l'ancien hôtel-Dieu dont la chapelle sert aujourd'hui d'église et abrite le Musée de la Médecine. Les travaux commencèrent en 1670 sous la direction de l'architecte Jacques Maigret, et un contrat de réalisation fut passé le 19 avril 1670 avec le maître Estienne Nollet. L'édifice est conçu en croix grecque autour d'une rotonde centrale surmontée d'un dôme culminant à 35 mètres, sous lequel se trouve le maître-autel. De cette rotonde rayonnent quatre branches qui forment les ailes de l'hôpital ; chacune comprend un rez-de-chaussée voûté et un étage. L'une des travées du rez-de-chaussée constitue la nef de la chapelle ; les salles des malades situées dans les autres ailes communiquaient avec le sanctuaire par des clôtures ou volets à claire-voie. Ces volets étaient ouverts pendant les offices, permettant aux malades d'assister à la messe. Des pavillons placés entre les ailes, accolés à la rotonde, facilitaient les circulations et abritaient des pièces de service. À l'extrémité de l'aile qui prolonge la nef furent édifiés, perpendiculairement et de part et d'autre, deux bâtiments de même longueur, et des constructions plus basses sont reliées au corps de logis situé derrière le sanctuaire. L'acte de fondation, signé le 4 février 1669 devant des notaires du Châtelet de Paris, indique la volonté du fondateur de créer un hôpital pour trente-trois pauvres en action de grâce, la chapelle dédiée à la Sainte-Trinité devant constituer la partie principale de l'ensemble. Selon cet acte, la branche en prolongement de l'église, dédiée au Père Éternel, devait recevoir onze vieillards ; l'aile droite, dite salle du Verbe divin, onze jeunes garçons ; l'aile gauche, salle du Saint-Esprit, onze femmes. Des ressources financières furent prévues pour assurer le fonctionnement de l'hospice, l'évêque de Périgueux étant chargé de veiller à la bonne gestion, et six directeurs, d'abord nommés puis élus, de sa direction ; un ecclésiastique assurait la direction spirituelle, la messe quotidienne, le catéchisme et l'instruction des enfants. L'ensemble est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 27 août 1931.

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