Ancien hôpital à Rivières dans le Gard

Ancien hôpital

  • 30430 Rivières
Propriété d'un établissement public communal

Frise chronologique

Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1700
1800
1900
2000
1699
Achat du terrain
1714
Début des travaux
1717
Achèvement de la chapelle
1792
Retrait des religieuses
1833
Travaux d'amélioration
1962
Désaffectation
Fin du XIXe siècle
Installation d'écoles
8 juillet 2009
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

L'ancien hôpital en totalité, avec son enclos et ses murs de clôture (cad. A 431, 1449) : inscription par arrêté du 8 juillet 2009

Personnages clés

Marquise de Portes Mécène ayant financé la construction de l'hôpital au début du XVIIIe siècle.
Guillaume Rollin Architecte responsable du programme de construction de l'hôpital.
Architecte Cazal Architecte ayant réalisé des travaux d'amélioration en 1833.

Origine et histoire

L’ancien hôpital de Rivières, situé dans le village de Rivières de Theyrargues (Gard), est aujourd’hui désaffecté et inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 8 juillet 2009. Construit au début du XVIIIe siècle grâce au mécénat de la marquise de Portes, vicomtesse de Theyrargues, il relève du programme de l’architecte Guillaume Rollin. La maison Picon et son enclos furent achetés en 1699 pour l’implantation de l’hôpital ; les travaux commencèrent en 1714 par l’aile de la chapelle, achevée en 1717. En 1792, le retrait des religieuses entraîna une perte de revenus, mais l’établissement reprit peu à peu ses activités. Des travaux d’amélioration confiés à l’architecte Cazal en 1833 lui donnèrent son aspect actuel, et à la fin du XIXe siècle des écoles furent installées dans la partie nord. L’établissement fut désaffecté en 1962 et, malgré des transformations et un état de ruine signalé en 2012, une grande partie des dispositions d’origine a été conservée. L’ensemble forme un bâtiment entre cour et jardin, composé de deux ailes en retour et de deux pavillons fermant la cour sur la rue, protégée par une grille en fer forgé. La maison ancienne, réaménagée, conserve une baie du XVe siècle et a été pourvue au centre d’une chapelle qui présente encore quelques traces de son décor. Les salles des malades se trouvaient de part et d’autre de la chapelle ; une large ouverture cintrée permettait aux malades et aux religieuses de suivre l’office. Le corps de logis principal comprend un étage sur rez-de-chaussée ; la porte est encadrée de pilastres à agrafes et couronnée d’une corniche curviligne. À l’intérieur, côté cour, un couloir relie l’ancienne maison et dessert les pièces qui ouvrent sur le jardin. Malgré les transformations subies par la chapelle au XIXe siècle, l’hôpital illustre encore le modèle des petits hôpitaux ruraux de son époque.

Liens externes