Début de la construction 16 septembre 1724 (≈ 1724)
L'évêque Charles de Bannes d'Avéjan confie le projet à l'architecte Guillaume Rollin.
Juin 1728
Première occupation
Première occupation Juin 1728 (≈ 1728)
Une partie du palais épiscopal devient habitable.
1741
Fin des travaux
Fin des travaux 1741 (≈ 1741)
Achèvement de la construction du palais épiscopal.
1792
Vente des premiers lots
Vente des premiers lots 1792 (≈ 1792)
Le jardin potager et le pavillon du jardinier sont vendus.
1868
Modification des jardins
Modification des jardins 1868 (≈ 1868)
Une partie des jardins est acquise par la Caisse d'Épargne.
7 février 1937
Achat par la CCI
Achat par la CCI 7 février 1937 (≈ 1937)
La Chambre de commerce et d'industrie d'Alès achète l'ensemble des bâtiments.
1964
Inscription historique
Inscription historique 1964 (≈ 1964)
Le palais est inscrit au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Les façades et toitures du bâtiment central et des ailes en retour (cad. F 1397, 1398p) : classement par arrêté du 1er juin 1964
Personnages clés
Charles de Bannes d'Avéjan
Évêque à l'origine de la construction du palais épiscopal.
Guillaume Rollin
Architecte responsable de la construction du palais épiscopal.
Origine et histoire
Situé à Alès (Gard), l'ancien palais épiscopal fut construit pour accueillir l'évêché après ses premiers locaux au 16 rue Valaurie. La décision de l'édifier revint à l'évêque Charles de Bannes d'Avéjan, qui confia le projet à l'architecte Guillaume Rollin le 16 septembre 1724 ; une partie du bâtiment fut habitable dès juin 1728 et les travaux s'achevèrent en 1741. L'ensemble comprenait un bâtiment principal allongé, un avant-corps central, deux ailes en retour vers le sud prolongées par des dépendances et des pavillons organisant une vaste cour d'honneur. Le diocèse supporta près de 130 000 livres de dépenses pour l'ouvrage, l'évêque ayant consacré environ 40 000 livres à la décoration. Durant la Révolution, le palais fut aliéné, utilisé comme bâtiment administratif et pénitentiaire en l'an II puis comme siège du Comité révolutionnaire en l'an III, et finalement vendu en plusieurs lots — le jardin potager et le pavillon du jardinier le 27 février 1792, l'archevêché et ses dépendances le 19 messidor an IV, et la maison dite « l'évêché d'Alès » le 17 pluviôse an VI. L'entrée originelle de la cour d'honneur a disparu lors de l'élargissement de l'avenue d'accès, et les dépendances ont été remplacées par des maisons modernes qui empiètent sur l'alignement primitif. Les jardins ont également été modifiés à plusieurs reprises, notamment en 1868 lorsqu'une partie fut acquise par la Caisse d'Épargne pour y installer une de ses agences. En 1936, la Chambre de commerce et d'industrie d'Alès acheta l'ensemble des bâtiments pour étendre ses locaux, opération finalisée le 7 février 1937 pour un montant indiqué à l'époque, puis la CCI quitta les lieux dans les années 1970 et revendit l'ancien archevêché à la Caisse d'Épargne, qui fit réaliser des travaux d'aménagement. L'édifice est inscrit au titre des monuments historiques depuis 1964.