Ancien Presbytère de Laguiole dans l'Aveyron

Patrimoine classé Patrimoine religieux Presbytère

Ancien Presbytère de Laguiole

  • 7-10 Place du Couvent
  • 12210 Laguiole
Ancien Presbytère de Laguiole
Ancien Presbytère de Laguiole
Ancien Presbytère de Laguiole
Ancien Presbytère de Laguiole
Ancien Presbytère de Laguiole
Ancien Presbytère de Laguiole
Ancien Presbytère de Laguiole
Ancien Presbytère de Laguiole
Ancien Presbytère de Laguiole
Crédit photo : MOSSOT - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

XVe siècle

Patrimoine classé

Croix placée en encorbellement sur le mur : inscription par arrêté du 5 mars 1928 ; Façade et toiture : inscription par arrêté du 30 novembre 1944

Origine et histoire de l'ancien Presbytère

L'ancien presbytère de Laguiole, aussi appelé l'Hospice, est un édifice en granit et basalte situé rue du Couvent, sur la place du Couvent, à mi‑chemin entre la rue du Faubourg et l'église, dans la commune de Laguiole (Aveyron, Occitanie). Le rez‑de‑chaussée semble avoir été repris à la fin du XIXe siècle. La porte en retour est encadrée de deux pilastres à bossage, d'inspiration dorique, et surmontée d'un fronton; la tourelle d'angle en encorbellement et les deux fenêtres de l'étage paraissent être les seuls éléments d'origine, caractéristiques des constructions du XVe siècle du vieux Laguiole. À l'angle de la rue et de la place, sur une console en encorbellement, se trouve une croix historiée dont une face représente la Vierge à l'Enfant surmontée de deux anges tenant une couronne et l'autre la Crucifixion. Le bâtiment, parfois qualifié de presbytère, fut à l'origine un petit séminaire fondé par le curé François Cros et par Vacquier, prieur de Terrisse. François Cros, bachelier en théologie, rassembla des jeunes du pays désireux de se destiner à la prêtrise et fit construire, à côté de sa maison, un bâtiment capable d'accueillir quatre‑vingts enfants; il fit don de tous ses biens par testament en 1702. Le séminaire s'est progressivement transformé en collège grâce au dévouement des jeunes clercs et a fourni de nombreux prêtres au diocèse de Rodez; sa fondation fut approuvée par lettres patentes en mai 1714. Le petit séminaire servit également de lieu de retraite pour des prêtres et religieux qu'on y envoyait en pénitence, jusqu'à l'arrivée de Claude Debertier, Lazariste, qui fut supérieur avant d'être élu évêque constitutionnel de l'Aveyron le 23 mars 1791. Le petit séminaire disparut avec la Révolution. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques à deux reprises : le 5 mars 1928 pour la croix en encorbellement et le 30 novembre 1944 pour la façade et la toiture.

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