Construction initiale Début du XVIIIe siècle (≈ 1804)
Édification du presbytère en torchis et pans de bois.
1840
Restauration partielle
Restauration partielle 1840 (≈ 1840)
Restauration d'un tiers du bâtiment et reconstruction.
1860
Usage massif de la brique
Usage massif de la brique 1860 (≈ 1860)
Période où la brique devient courante dans la construction.
1995
Restauration récente
Restauration récente 1995 (≈ 1995)
Début des travaux de restauration par les propriétaires actuels.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
L'ancien presbytère en totalité (cad. B 253) : inscription par arrêté du 8 novembre 2011
Origine et histoire
Datant du début du XVIIIe siècle, ce presbytère a fait l'objet en 1840 d'une restauration partielle (un tiers) et d'une reconstruction en torchis et pans de bois pour le reste. L'usage massif de la brique à partir de 1860 a banalisé ce modèle ; les presbytères antérieurs sont rares et ceux construits en torchis ont disparu. La maison présente un rez-de-chaussée rectangulaire et une silhouette trapue. Le mur pignon est en silex et brique. Au sud, le toit est percé de trois belles-voisines recouvertes d'ardoises. L'intérieur conserve la distribution d'origine des pièces. Depuis 1995, les propriétaires ont entrepris la restauration de ce bâtiment abandonné en respectant pleinement le bâti et les matériaux d'origine, notamment le torchis. Il constitue ainsi un témoin représentatif d'un type d'édifice du patrimoine rural et conserve son environnement originel : jardin du curé, église et cimetière.