Origine et histoire
Le prieuré bénédictin, mentionné dans un acte de 972, ne fut rattaché que tardivement à l'abbaye d'Aurillac. Au sud de l'église reconstruite par les moines à la fin du XIe siècle, un ensemble conventuel fut édifié, auquel on ajouta au début du XVIe siècle un château destiné à la résidence des doyens seigneurs des lieux. Sécularisé en 1561, le monastère fut progressivement abandonné et ses bâtiments se dégradèrent ; dès la fin du XVIIe siècle, le cloître était ruiné. À la Révolution, lors de la suppression du chapitre et de la vente des biens nationaux, ne subsistaient que le château et l'aile conventuelle mitoyenne qui lui servait de dépendance. Le bâtiment conventuel du XIVe siècle, qui relie l'église et le château, est le seul vestige en élévation de l'ancien monastère ; il a été récemment acquis par la commune qui souhaite en entreprendre la réhabilitation. Le château, composé d'un logis rectangulaire flanqué d'une tour d'escalier, a été édifié à la fin du XVe ou au début du XVIe siècle sur des substructures plus anciennes, peut‑être du XIVe siècle. Au XVIIe siècle, il a été remanié et une aile en retour au sud‑est a été ajoutée. En 1616, du bois et mille tuiles furent achetés pour couvrir le château et d'autres édifices. Le château fut vendu comme bien national en juin 1793.