Ancien prieuré de Chènegallon à Eperrais dans l'Orne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Prieuré

Ancien prieuré de Chènegallon

  • 28 Chêne Galon
  • 61400 Belforêt-en-Perche
Prieuré de Chênegallon
Ancien prieuré de Chènegallon
Ancien prieuré de Chènegallon
Ancien prieuré de Chènegallon
Ancien prieuré de Chènegallon
Ancien prieuré de Chènegallon
Crédit photo : Pucesurvitaminee - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1700
1800
1900
2000
XIIe siècle
Fondation du prieuré
1317
Réforme de l'ordre
1772
Suppression de l'abbaye
1785
Départ du dernier moine
19 décembre 1973
Inscription aux monuments historiques
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Façades et toitures du prieuré, rampe en fer forgé du grand escalier. Quatre piliers du portail d'entrée. Murs subsistants et sol de l'ancienne chapelle (cad. G 54) : inscription par arrêté du 19 décembre 1973

Personnages clés

Rotrou III du Perche Fonda le prieuré au XIIe siècle en installant des moines grandmontains.
Neel de Christot Évêque de Sées qui appréciait séjourner au prieuré et contribua à son développement.

Origine et histoire du Prieuré de Chênegallon

Le prieuré Notre-Dame de Chênegallon est un petit prieuré de l'ordre de Grandmont, situé au nord de la forêt de Bellême sur la commune de Belforêt-en-Perche, dans l'Orne. Il se trouve à 3 km au sud‑ouest du bourg d'Éperrais (commune déléguée) et à 4 km au nord‑ouest du centre de Bellême. Fondé au XIIe siècle lorsque Rotrou III du Perche installa quelques moines grandmontains venus du Limousin, le site est établi dans une zone humide parcourue d'étangs. À la réforme de l'ordre en 1317, plusieurs "celles", dont Authon‑aux‑Bonshommes, furent rattachées au prieuré. Les bâtiments actuels semblent devoir beaucoup à l'évêque de Sées Neel de Christot, qui appréciait d'y séjourner. Chargée par Louis XV, la commission des Réguliers décida en 1772 la suppression de l'abbaye de Grandmont et de ses prieurés, décision qui entraîna la disparition progressive de Chênegallon dans les années suivantes. Le dernier moine quitta le lieu en 1785 ; selon les mentions, le prieuré fut fermé en 1778 ou en 1786 et ses revenus furent attribués à Sées (séminaire ou évêché selon les sources). Vendus comme biens nationaux pendant la Révolution, les lieux perdirent leur église, abattue au début du XIXe siècle. Les constructions s'organisent autour d'une cour ; les bâtiments du prieuré et une partie de la décoration intérieure ont été inscrits au titre des monuments historiques le 19 décembre 1973. Le prieuré conserve ainsi des éléments témoignant de son passé monastique et de son évolution architecturale.

Liens externes