Fondation du prieuré XIIe siècle (≈ 1250)
Rotrou III du Perche installe des moines grandmontains venus du Limousin.
1317
Réforme de l'ordre
Réforme de l'ordre 1317 (≈ 1317)
Plusieurs 'celles', dont Authon-aux-Bonshommes, furent rattachées au prieuré.
1772
Suppression de l'abbaye
Suppression de l'abbaye 1772 (≈ 1772)
La commission des Réguliers décida la suppression de l'abbaye de Grandmont et de ses prieurés.
1785
Départ du dernier moine
Départ du dernier moine 1785 (≈ 1785)
Le dernier moine quitta le lieu, marquant la fin du prieuré.
19 décembre 1973
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 19 décembre 1973 (≈ 1973)
Les bâtiments du prieuré et une partie de la décoration intérieure ont été inscrits.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façades et toitures du prieuré, rampe en fer forgé du grand escalier. Quatre piliers du portail d'entrée. Murs subsistants et sol de l'ancienne chapelle (cad. G 54) : inscription par arrêté du 19 décembre 1973
Personnages clés
Rotrou III du Perche
Fonda le prieuré au XIIe siècle en installant des moines grandmontains.
Neel de Christot
Évêque de Sées qui appréciait séjourner au prieuré et contribua à son développement.
Origine et histoire du Prieuré de Chênegallon
Le prieuré Notre-Dame de Chênegallon est un petit prieuré de l'ordre de Grandmont, situé au nord de la forêt de Bellême sur la commune de Belforêt-en-Perche, dans l'Orne. Il se trouve à 3 km au sud‑ouest du bourg d'Éperrais (commune déléguée) et à 4 km au nord‑ouest du centre de Bellême. Fondé au XIIe siècle lorsque Rotrou III du Perche installa quelques moines grandmontains venus du Limousin, le site est établi dans une zone humide parcourue d'étangs. À la réforme de l'ordre en 1317, plusieurs "celles", dont Authon‑aux‑Bonshommes, furent rattachées au prieuré. Les bâtiments actuels semblent devoir beaucoup à l'évêque de Sées Neel de Christot, qui appréciait d'y séjourner. Chargée par Louis XV, la commission des Réguliers décida en 1772 la suppression de l'abbaye de Grandmont et de ses prieurés, décision qui entraîna la disparition progressive de Chênegallon dans les années suivantes. Le dernier moine quitta le lieu en 1785 ; selon les mentions, le prieuré fut fermé en 1778 ou en 1786 et ses revenus furent attribués à Sées (séminaire ou évêché selon les sources). Vendus comme biens nationaux pendant la Révolution, les lieux perdirent leur église, abattue au début du XIXe siècle. Les constructions s'organisent autour d'une cour ; les bâtiments du prieuré et une partie de la décoration intérieure ont été inscrits au titre des monuments historiques le 19 décembre 1973. Le prieuré conserve ainsi des éléments témoignant de son passé monastique et de son évolution architecturale.