Ancien prieuré de Redon-Espic à Castels en Dordogne

Patrimoine classé Patrimoine religieux Prieuré

Ancien prieuré de Redon-Espic

  • D 25
  • 24220 Castels et Bézenac
Crédit photo : Mairie de Castels - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Frise chronologique

Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1200
1300
1400
1500
1600
1700
1800
1900
2000
XIIe siècle
Fondation du prieuré
XVe siècle
Rattachement à Fontevrault
1722
État de délabrement
1814
Propriété des Chabanne
Fin du XVIIIe siècle
Début des ruines
2 décembre 1999
Classement historique
2007
Restauration du site
2017
Rénovation de la couverture
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

La chapelle ainsi que les vestiges de l'ancien prieuré (cad. B 1009) : classement par arrêté du 2 décembre 1999

Personnages clés

Antoine Saintclar Doyen ayant mentionné l'état de délabrement des bâtiments en 1722.
Antoine Chabanne Propriétaire du site en 1814.
Jean-Baptiste Chabanne Propriétaire potentiel du site en 1814.

Origine et histoire de l'ancien prieuré

Le prieuré Notre‑Dame de Redon‑Espic est un ancien prieuré bénédictin de femmes situé dans la Dordogne, dans l'ancienne commune de Castels, aujourd'hui Castels et Bézenac, le long d'un chemin rural aboutissant à la D‑25. Fondé au XIIe siècle, il aurait été rattaché à l'abbaye de Fontevrault au XVe siècle, selon certains documents et hypothèses issues des archives. Les fouilles de 2006 ont permis de dater l'église au dernier quart du XIIe siècle. L'édifice est un exemple très pur de l'architecture monastique de cette époque : une nef unique, un chevet percé d'un triplet et une couverture en lauzes, l'ensemble n'ayant apparemment pas été remanié depuis sa fondation. Seuls subsistent des vestiges des bâtiments conventuels, les constructions ayant été signalées en ruine dès la fin du XVIIIe siècle. Une lettre de 1722 du doyen Antoine Saintclar mentionne l'état de délabrement des bâtiments et de l'église. Après la Révolution, aucune trace de vente n'a été relevée dans les archives départementales ; en 1814 le site apparaît au nom d'Antoine ou Jean‑Baptiste Chabanne. L'église, propriété communale, a longtemps été utilisée comme bergerie et pour l'entreposage de bois. La municipalité s'est préoccupée de son sort dès 1856. La chapelle et les vestiges du prieuré sont classés au titre des monuments historiques depuis le 2 décembre 1999. Des travaux de restauration ont été réalisés en 2007, puis la couverture a été remise en état en 2017.

Liens externes