Ancienne abbaye Notre-Dame à Sablonceaux en Charente-Maritime

Ancienne abbaye Notre-Dame

  • 17600 Sablonceaux
Ancienne abbaye Notre-Dame
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Ancienne abbaye Notre-Dame
Crédit photo : Cobber17 - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune ; propriété d'une association

Période

Moyen Age, XIIe siècle, XIVe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Eglise : classement par arrêté du 21 janvier 1907 ; Parties avoisinant l'église et acquises par la commune suivant acte passé le 8 septembre 1912, comprenant la grange aux dîmes médiévale et les bâtiments situés dans le prolongement du croisillon sud de l'église : classement par arrêté du 25 juillet 1923 ; Ancien logis de l'abbé ; construction aménagée au XVIIIe siècle, à l'extrémité est du bâtiment de la grange aux dîmes ; portail de 1788 et tour carrée au sud de celui-ci ; ancienne porterie médiévale ; caveau voûté placé à l'est du chevet de l'église ; sol des parcelles A 689, 698 à 700 et de la parcelle non cadastrée (entre A 697, 698, 700, 701, 702, 703, 705, 708) correspondant à l'emprise de l'ancienne abbaye et aux parties détruites de l'église (cad. A 689, 698 à 700, 708) : classement par arrêté du 21 juillet 1989 ; Façades et toitures des bâtiments sud et ouest de la cour de ferme (cad. A 699) : inscription par arrêté du 21 juillet 1989

Origine et histoire

L'ancienne abbaye Notre‑Dame de Sablonceaux, abbaye augustinienne située à Sablonceaux en Charente‑Maritime, a été fondée au XIIe siècle par le duc d'Aquitaine Guillaume et a prospéré au Moyen Âge grâce à des possessions forestières, agricoles et des marais salants. De l'ensemble monastique médiéval subsistent notamment l'église abbatiale, la salle capitulaire et le grenier aux dîmes ; le logis de l'abbé résulte pour sa part d'un réaménagement majeur aux XVIIIe siècle. L'abbaye connut de graves turbulences : pillages et destructions lors des conflits médiévaux et des guerres de Religion entraînèrent des reconstructions, comme le remplacement de l'abside romane par un chevet gothique et l'élévation d'une tour-clocher au XIVe siècle. À l'origine, le sanctuaire comprenait une longue nef d'environ soixante mètres coiffée de trois coupoles et précédée d'un narthex ; partiellement détruite à la Révolution, la nef a été réduite et l'édifice présente aujourd'hui un plan en croix grecque avec une vaste coupole dans la nef et une à la croisée, hautes d'environ dix‑huit mètres et de près de sept mètres quarante de diamètre. Les bras du transept, voûtés en berceau brisé, ouvrent sur des absidioles quadrangulaires ornées de baies gothiques ; le croisillon sud porte le clocher gothique et le croisillon nord, qui servit longtemps d'église paroissiale, abrite un retable du XVIIIe siècle centré sur une Assomption de la Vierge. Le chœur conserve deux clés de voûte sculptées représentant saint Jean‑Baptiste et l'Assomption, ainsi que des chapiteaux aux motifs végétaux et humains volontairement discrets. Le logis abbatial, bâti sur l'emplacement de l'ancien réfectoire, combine une façade médiévale côté cloître — avec porte romane — et, côté sud, une galerie en arcades à l'étage ; l'intérieur a conservé boiseries et cheminées du XVIIIe siècle, salons ornés de gypserie de style Louis XVI et chambres dotées d'alcôves anciennes, tandis que le portail donnant accès à la cour de communs porte la date de 1788. La salle capitulaire a conservé ses quatre baies romanes malgré la perte de ses voûtes en 1925 et est surmontée de l'ancien dortoir ; le grenier dit « d'abondance », d'environ 320 m² au premier étage au‑dessus de caves voûtées, conserve une charpente massive et sert aujourd'hui aux rassemblements et à des manifestations culturelles. La porte baroque dite « portail de Bourgogne », édifiée par le dernier abbé commendataire, porte la date de 1788 et montre des écussons recouverts d'inscriptions révolutionnaires. Vendue comme bien national à la Révolution, l'abbaye fut partiellement démantelée et transformée en carrière de pierre, puis connut diverses reconversions au XXe siècle — centre de soins, orphelinat, centre agricole et laiterie — avant d'entamer, à partir de 1962, un important chantier de restauration impulsé par le ministère de la Culture. Restaurée et rendue à la vie religieuse dans les années 1980, elle a été rachetée par le diocèse et confiée à la Communauté du Chemin Neuf, qui y a développé un centre spirituel, des accueils pour retraites, des activités artisanales (atelier de céramiques, biscuiterie, boutique de produits monastiques) ainsi qu'un programme culturel d'expositions et de concerts. L'église a fait l'objet d'une protection au titre des monuments historiques et le logis abbatial a également été classé ; la façade du logis a fait l'objet d'une restauration récente. Dans la cour de l'abbaye se trouve un noyer d'Amérique remarquable, classé, et le site a servi de décor au tournage du film Fièvres (1942).

Liens externes