Ancienne abbaye Notre-Dame du Bec au Bec-Hellouin dans l'Eure

Patrimoine classé Patrimoine religieux Abbaye

Ancienne abbaye Notre-Dame du Bec

  • 3 Place de l'Abbé Herluin
  • 27800 Le Bec-Hellouin
Abbaye du Bec
Ancienne abbaye Notre-Dame du Bec
Ancienne abbaye Notre-Dame du Bec
Ancienne abbaye Notre-Dame du Bec
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Ancienne abbaye Notre-Dame du Bec
Ancienne abbaye Notre-Dame du Bec
Ancienne abbaye Notre-Dame du Bec
Crédit photo : Roland Brierre - Sous licence Creative Commons
Propriété de l'Etat ; propriété de la commune

Période

XIIe siècle, XVe siècle, XVIIe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

L'ancienne abbaye Notre-Dame-du-Bec en totalité, à savoir l'enclos monastique avec le sol des parcelles AC 1 à 4, 9, 10, 13 à 16, 18 à 30, 33, 36 à 44 et AB 33, 34, et les murs d'enceinte, les bâtiments monastiques - y compris le bûcher - en totalité et l'ensemble du réseau hydraulique, y compris les captages et le grand aqueduc (cad. AB 33, 34 ; AC 1 à 4, 9, 10, 13 à 16, 18 à 30, 33, 36 à 44 ; E 34, 53, 143) : classement par arrêté du 15 décembre 2008

Origine et histoire de l'Abbaye du Bec

L'ancienne abbaye Notre-Dame du Bec, située au Bec-Hellouin dans l'Eure, a été fondée en 1034 par le chevalier Herluin. Dès le XIe siècle, elle acquiert un grand rayonnement intellectuel grâce à l'école du Bec animée par des maîtres comme Lanfranc et Anselme, qui forment de nombreux ecclésiastiques et influencent la vie religieuse en Normandie et en Angleterre. Le monastère entretient des liens étroits avec le diocèse de Canterbury et a donné trois archevêques à l'Église d'Angleterre. Après des siècles de prospérité et d'agrandissements, l'abbaye subit destructions et pillages pendant la Révolution, puis est transformée au XIXe siècle en dépôt d'étalons au service de l'armée, ce qui protège en partie les bâtiments. Les moines de la congrégation de Saint‑Maur reconstruisent et aménagent les bâtiments au XVIIe et XVIIIe siècles ; l'ensemble s'organise autour d'une vaste cour jouxtant le cloître. De la grande église abbatiale médiévale il ne subsiste que des fondations ; l'église actuelle occupe l'ancien réfectoire mauriste. La puissante tour Saint‑Nicolas, vestige du XVe siècle, domine l'ensemble : construction carrée de style anglo‑normand, elle était autrefois flanquée d'une haute flèche et ornée de statues et d'inscriptions. Le cloître présent date du milieu du XVIIe siècle ; d'influence italienne, il présente des arcades en plein cintre, des voûtes d'arêtes et des clefs de voûte sculptées. Les bâtiments conventuels, élevés au XVIIIe siècle dans un goût Régence, forment un ensemble architectural homogène comprenant ailes, pavillons et escaliers caractérisés par une remarquable légèreté de construction. La tour Saint‑Nicolas est protégée dès 1840 et l'ensemble de l'abbaye fait l'objet de classements successifs au titre des monuments historiques, la protection étant étendue et complétée au XXe et XXIe siècles. Restaurée et mise en sécurité après 1948, l'abbaye est occupée depuis cette date par une communauté de moines bénédictins de la congrégation de Sainte‑Marie du Mont‑Olivet, qui ont relevé la vie monastique et encouragé la remise en état des lieux. La communauté, engagée dans l'œcuménisme, a développé des liens privilégiés avec la cathédrale de Canterbury et entretient des relations régulières avec des confessions anglicanes, orthodoxes et protestantes. Après la période révolutionnaire, la bibliothèque médiévale et mauriste a été dispersée, puis la communauté a entrepris depuis le milieu du XXe siècle sa reconstitution et sa modernisation, accompagnée d'un important accroissement des fonds et d'une informatisation du catalogue. L'abbaye a par ailleurs donné lieu à des fondations contemporaines et à des initiatives monastiques à l'étranger, tandis que la vie communautaire conjugue prière, travail artisanal — notamment un atelier de faïences — et accueil spirituel. Des travaux de restauration, soutenus par des bénévoles, sont en cours depuis 2015 pour préserver et valoriser cet ensemble monastique majeur de Normandie.

Devenir actuel

L'abbaye se compose aujourd'hui de la salle capitulaire, du cloître (xviie siècle) et des majestueux bâtiments conventuels (xviiie siècle). La grande église abbatiale (xive siècle) ne possède plus que ses fondations (l'église actuelle se trouve dans l'ancien réfectoire). L'ensemble est dominé par la puissante tour Saint-Nicolas (xve siècle).

Liens externes