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Propriété privée
Frise chronologique
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
1800
1900
2000
1768-1773
Construction initiale
Construction initiale 1768-1773 (≈ 1771)
Édification de la caserne à l'emplacement de l'ancien hôtel de Cerisy.
19 mai 1940
Destruction partielle
Destruction partielle 19 mai 1940 (≈ 1940)
Bombardements allemands détruisant une grande partie de la caserne.
2 juin 1966
Classement historique
Classement historique 2 juin 1966 (≈ 1966)
Classement de la façade principale au titre des monuments historiques.
1968
Restauration façade
Restauration façade 1968 (≈ 1968)
Restauration de la façade subsistante après les bombardements.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façade sur rue (cad. XY 57) : classement par arrêté du 2 juin 1966
Personnages clés
Oudot de Maclaurin
Ingénieur ayant dressé les plans de la caserne.
Jumel-Riquier
Ingénieur hydraulicien ayant dirigé les travaux de construction.
François Cressent
Sculpteur des trophées militaires en haut-relief sur la façade.
Origine et histoire
L'ancienne caserne Stengel est un immeuble du centre-ville d'Amiens, dans le quartier Saint-Jacques, situé sur la rue Martin-Bleu-Dieu. Construite de 1768 à 1773 à l'emplacement de l'ancien hôtel de Cerisy, elle accueillait la caserne des Gardes du Corps du Roi, compagnie de Luxembourg, et prit ensuite le nom de caserne Stengel. Les plans ont été dressés par l'ingénieur d'origine écossaise Oudot de Maclaurin et la direction des travaux assurée par l'ingénieur hydraulicien de la ville, Jumel-Riquier. Le complexe comprenait six grands corps d'écurie séparés et deux corps de bâtiments latéraux qui renfermaient les écuries, tandis que les quatre étages des bâtiments d'habitation étaient aménagés en logements, chambres pour les arrêts et garde-meuble. Victime des bombardements allemands du 19 mai 1940, la caserne fut en grande partie détruite ; seule la façade principale subsista. Cette façade du XVIIIe siècle, en pierre blanche, a été classée au titre des monuments historiques par arrêté du 2 juin 1966 puis restaurée en 1968. Le bâtiment a depuis été reconstruit et transformé en immeuble de rapport. D'une grande sobriété, la façade est ponctuée de deux avant-corps légèrement en saillie et se termine par des éléments architecturaux simples. Les fenêtres du rez-de-chaussée sont surmontées de frontons triangulaires, de même que la fenêtre centrale du premier étage située au-dessus de la porte d'entrée. De part et d'autre de cette fenêtre, des trophées militaires sculptés en haut-relief par François Cressent représentent armes, étendards et instruments de musique tels que tambours et trompettes, sculptés en demi-relief.