Union au monastère 1309 (≈ 1309)
L'église est unie au monastère de Saint-Cyprien.
XIIIe siècle
Construction initiale
Construction initiale XIIIe siècle (≈ 1350)
Édification de l'église sous le vocable de Saint-Clair.
XVe et XVIe siècles
Protection seigneuriale
Protection seigneuriale XVe et XVIe siècles (≈ 1650)
L'église bénéficie de la protection des seigneurs de Beynac.
1809
Rattachement à Saint-Cyprien
Rattachement à Saint-Cyprien 1809 (≈ 1809)
La paroisse est rattachée à Saint-Cyprien.
1810
Érection en chapelle
Érection en chapelle 1810 (≈ 1810)
L'édifice est érigé en chapelle.
30 novembre 1965
Inscription monument historique
Inscription monument historique 30 novembre 1965 (≈ 1965)
L'église est inscrite au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Eglise du Vieux-Castel (ancienne) (cad. CI 101) : inscription par arrêté du 30 novembre 1965
Personnages clés
Martin de Tours
Saint patron de la paroisse.
Origine et histoire de l'Église Saint-Martin du Vieux-Castel
L'ancienne église Saint‑Clair du Vieux‑Castel est située au lieu‑dit Vieux‑Castel, sur la commune de Castels en Dordogne. Au Moyen Âge elle dépendait de la châtellenie de Bigaroque et fut unie au monastère de Saint‑Cyprien en 1309. À cette époque l'édifice est placé sous le vocable de Saint‑Clair, la paroisse étant probablement déjà sous le patronage de Martin de Tours. Aux XVe et XVIe siècles, l'église bénéficie de la protection des seigneurs de Beynac. En 1809 la paroisse est rattachée à Saint‑Cyprien puis l'édifice est érigé en chapelle en 1810. Après la construction, plus accessible, de l'église Notre‑Dame de style néo‑roman — aujourd'hui elle-même en ruine — l'ancienne église est désaffectée, se dégrade puis fait l'objet de travaux de restauration. Le cimetière qui l'entoure a été aménagé par la commune. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques le 30 novembre 1965.
Sur le plan architectural, l'église présente une nef et un chœur se terminant par un chevet polygonal. Le chœur s'ouvre sous un arc triomphal brisé à deux rouleaux, qui retombe de part et d'autre sur des colonnes engagées par l'intermédiaire de chapiteaux sculptés : à droite trois monstres ailés, dont l'un semble porter un petit personnage, et à gauche deux monstres ailés encadrant un personnage. Le chœur voûté en cul‑de‑four comporte sept arcatures portées par de petites colonnes dont les chapiteaux sont décorés de feuillages.