Église primitive existante 1302 (≈ 1302)
Une église est mentionnée à cet emplacement.
1715-1727
Reconstruction néoclassique
Reconstruction néoclassique 1715-1727 (≈ 1721)
L'édifice actuel est rebâti par Jean-Siméon Garengeau.
1836-1838
Agrandissement de la nef
Agrandissement de la nef 1836-1838 (≈ 1837)
Ajout de bas-côtés et construction d'une nouvelle façade.
1842
Rénovation du chœur
Rénovation du chœur 1842 (≈ 1842)
Le chœur est remanié.
1875
Construction attribuée à Frangeul
Construction attribuée à Frangeul 1875 (≈ 1875)
Alfred-Louis Frangeul contribue à l'édifice.
1982
Inscription aux monuments historiques
Inscription aux monuments historiques 1982 (≈ 1982)
L'église est inscrite le 29 décembre.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Façade ouest avec le clocher et les deux premières travées du XVIIIe siècle (cad. J 245) : inscription par arrêté du 29 décembre 1982
Personnages clés
Jean-Siméon Garengeau
Ingénieur ayant rebâti l'église au XVIIIe siècle.
Alfred-Louis Frangeul
Architecte ayant contribué au décor et à l'ameublement.
Origine et histoire de l'ancienne église
L'ancienne église Saint-Méen, située à Cancale (Ille‑et‑Vilaine, Bretagne), est une ancienne église paroissiale de style néoclassique. Une église primitive existait déjà en 1302 et, dès le XIe siècle, la paroisse dépendait de l'abbaye du Mont‑Saint‑Michel. L'édifice actuel a été rebâti entre 1715 et 1727 par l'ingénieur Jean‑Siméon Garengeau. La nef a été agrandie entre 1836 et 1838 avec l'ajout de bas‑côtés et la construction d'une nouvelle façade en 1838; le chœur a été remanié en 1842. Le décor et l'ameublement ont été exécutés d'après les plans de l'architecte malouin Alfred‑Louis Frangeul; une mention indique par ailleurs une construction attribuée à Frangeul en 1875. De nombreux remaniements ultérieurs ont transformé la physionomie de l'édifice, qui a été reconverti depuis les années 1980 en cinéma et en musée des Arts et traditions populaires de Cancale. L'église présente un plan rectangulaire; la façade occidentale est percée d'une porte en arc surbaissé surmontée d'un fronton triangulaire soutenu par quatre pilastres doriques. Au‑dessus se dresse une tour carrée coiffée d'un toit d'ardoise octogonal et surmontée d'un campanile. Les faces sud et nord comportent deux pignons accolés, en schiste et grès non appareillé, chacun ouvert par une baie en arc surbaissé. Des gargouilles ornent les bases des rampants. L'édifice est inscrit aux monuments historiques depuis le 29 décembre 1982.