Construction de la forge Fin du Néolithique (≈ 2770 av. J.-C.)
Création de la forge préhistorique, l'une des plus anciennes de France.
XVIe siècle
Première mention
Première mention XVIe siècle (≈ 1650)
La forge est mentionnée pour la première fois.
1811
Production de fer
Production de fer 1811 (≈ 1811)
La forge produisait 600 quintaux de fer forgé.
1820
Achat par Festugière
Achat par Festugière 1820 (≈ 1820)
La forge fut achetée par Festugière.
1828-1835
Agrandissement de la forge
Agrandissement de la forge 1828-1835 (≈ 1832)
Ajout d'une halle abritant des laminoirs et des fours à puddler.
XVIIIe siècle
Production de fonte
Production de fonte XVIIIe siècle (≈ 1850)
La forge produisait de la fonte et de la clincaillerie.
1868
Fermeture de la forge
Fermeture de la forge 1868 (≈ 1868)
L'activité de la forge cessa définitivement.
Milieu du XIXe siècle
Déclin de la forge
Déclin de la forge Milieu du XIXe siècle (≈ 1950)
Le déclin rapide des forges du Périgord entraîna la cessation de l'activité en 1868.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Les façades et les toitures du bâtiment d'exploitation (grande halle) , des logements des ouvriers, du bâtiment qui lui fait suite (ancien dépôt de charbon et de minerai) et de la maison du maître de forges ; le bief et sa chute d'eau. (cad. AD 88, 89, 232, 233) : inscription par arrêté du 29 août 1986
Personnages clés
Festugière
Propriétaire de la forge au début du XIXe siècle.
Origine et histoire de la Forge
L'ancienne forge des Eyzies, d'origine seigneuriale, est l'une des plus anciennes du Périgord, mentionnée dès le XVIe siècle. Au XVIIIe siècle, elle produisait de la fonte et de la "clincaillerie". En 1811, l'établissement comprenait un fourneau et un feu de forge et produisait 600 quintaux de fer forgé. Vers 1820, la forge fut achetée par Festugière, qui possédait également la Forge-Neuve à Saint-Cernin-de-Reilhac et la Forge d'Ans, sur l'Auvézère. Entre 1828 et 1835, elle a été agrandie par l'ajout d'une halle abritant trois trains de laminoirs et des fours à puddler, à côté d'un haut fourneau de 11 mètres de hauteur. Au milieu du XIXe siècle, l'apparition de nouvelles techniques industrielles entraîna le déclin rapide des forges du Périgord et l'activité cessa en 1868. Les bâtiments furent ensuite reconvertis successivement en distillerie, en usine de broyage du kaolin jusque vers 1940, puis, vers 1955, accueillirent une laiterie avant d'être aménagés en salle de spectacles.