Ancienne forge des Eyzies aux Eyzies-de-Tayac-Sireuil en Dordogne

Patrimoine classé Patrimoine industriel Forge

Ancienne forge des Eyzies

  • 45 Avenue de la Forge
  • 24620 Les Eyzies-de-Tayac-Sireuil
Forge des Eyzies
Ancienne forge des Eyzies
Ancienne forge des Eyzies
Ancienne forge des Eyzies
Ancienne forge des Eyzies
Crédit photo : Pymouss - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Néolithique
Âge du Bronze
Âge du Fer
Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
2800 av. J.-C.
2700 av. J.-C.
0
1600
1700
1800
1900
2000
Fin du Néolithique
Construction de la forge
XVIe siècle
Première mention
1811
Production de fer
1820
Achat par Festugière
1828-1835
Agrandissement de la forge
XVIIIe siècle
Production de fonte
1868
Fermeture de la forge
Milieu du XIXe siècle
Déclin de la forge
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les façades et les toitures du bâtiment d'exploitation (grande halle) , des logements des ouvriers, du bâtiment qui lui fait suite (ancien dépôt de charbon et de minerai) et de la maison du maître de forges ; le bief et sa chute d'eau. (cad. AD 88, 89, 232, 233) : inscription par arrêté du 29 août 1986

Personnages clés

Festugière Propriétaire de la forge au début du XIXe siècle.

Origine et histoire de la Forge

L'ancienne forge des Eyzies, d'origine seigneuriale, est l'une des plus anciennes du Périgord, mentionnée dès le XVIe siècle. Au XVIIIe siècle, elle produisait de la fonte et de la "clincaillerie". En 1811, l'établissement comprenait un fourneau et un feu de forge et produisait 600 quintaux de fer forgé. Vers 1820, la forge fut achetée par Festugière, qui possédait également la Forge-Neuve à Saint-Cernin-de-Reilhac et la Forge d'Ans, sur l'Auvézère. Entre 1828 et 1835, elle a été agrandie par l'ajout d'une halle abritant trois trains de laminoirs et des fours à puddler, à côté d'un haut fourneau de 11 mètres de hauteur. Au milieu du XIXe siècle, l'apparition de nouvelles techniques industrielles entraîna le déclin rapide des forges du Périgord et l'activité cessa en 1868. Les bâtiments furent ensuite reconvertis successivement en distillerie, en usine de broyage du kaolin jusque vers 1940, puis, vers 1955, accueillirent une laiterie avant d'être aménagés en salle de spectacles.

Liens externes