Ancienne gare du Sud dans les Alpes-Maritimes

Ancienne gare du Sud

  • 06000 Nice
Ancienne gare du Sud
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Crédit photo : Patrice Semeria - Sous licence Creative Commons
Propriété de la commune

Période

4e quart XIXe siècle

Patrimoine classé

Le bâtiment des voyageurs constituant la façade de l'ancienne gare (cad. LT 433) : inscription par arrêté du 23 septembre 2002 - La halle des trains (cad. LT 433) : inscription par arrêté du 23 juin 2005

Origine et histoire

L'ancienne gare du Sud, située dans le quartier de la Libération à Nice, est l'ancien terminus des lignes métriques des Chemins de fer de Provence reliant Nice à Digne‑les‑Bains et à Meyrargues via Draguignan. Elle a été construite en 1892 par l'architecte Prosper Bobin pour la Compagnie des chemins de fer du Sud de la France. L'ensemble juxtapose deux parties distinctes par leur fonction, leurs matériaux, leur architecture et leur symbolique. Côté cour, le bâtiment des voyageurs en pierre, briques et tuiles reflète la redécouverte de la polychromie de l'architecture antique prônée par Hittorff et s'inscrit dans un courant rationaliste qui privilégie l'usage de nouveaux matériaux industriels sans renoncer à l'élégance ; sa façade monumentale, avec un pavillon central élevé flanqué de deux pavillons latéraux, présente un répertoire décoratif de céramiques plaquées et de motifs peints, la pierre de taille soulignant la structure, et une toiture en terre cuite ornée d'acrotères et d'épis. Côté voies, la grande halle métallique, inspirée par l'architecture de Gustave Eiffel et mesurant 23 m de large, 18 m de haut et 87 m de long, abrite les quais ; elle provient du pavillon de la Russie et de l'Autriche‑Hongrie de l'Exposition universelle de Paris de 1889 et a été intégrée à la gare en 1891. Après la Seconde Guerre mondiale, la ligne vers Meyrargues a été fermée et seule la relation Nice–Digne a perduré. Les Chemins de fer de Provence ont fermé la gare du Sud en décembre 1991 et transféré le terminus à la gare de Nice CP située en amont. L'État a vendu le bâtiment à la commune de Nice en 2000, qui avait envisagé la démolition de la halle et le démontage de la façade ; ce projet a suscité de vives protestations et l'opposition du ministre de la Culture en 2004. La façade a été inscrite au titre des monuments historiques le 23 septembre 2002 et la halle des trains le 23 juin 2005. Plusieurs usages ont été envisagés, depuis l'accueil d'associations artistiques jusqu'au transfert controversé de l'hôtel de ville. La ville a commandé un projet à l'architecte Pierre‑Louis Faloci visant à préserver le bâtiment des voyageurs et la halle ; le ministère de la Culture a donné un accord le 12 mai 2005 prévoyant notamment un auvent recouvert de 2 000 m2 de panneaux solaires, une médiathèque, un complexe sportif, la réhabilitation de l'école d'arts plastiques et la création d'un parking de 1 300 places. La gare a été réhabilitée en 2013 pour accueillir une médiathèque ; les travaux se sont achevés en décembre 2013 et l'équipement a été inauguré. Le remontage de la charpente métallique accolée au côté ouest a suivi et s'est achevé le 3 juin 2017. Les aménagements intérieurs ont ensuite créé, sur deux niveaux, une halle gourmande d'environ 3 000 m2 regroupant une vingtaine de commerces, dont un espace culturel, des antiquaires, un bar lounge et une discothèque insonorisée. L'inauguration, initialement prévue pour mai 2019, a eu lieu le 18 mai 2019, date à laquelle la halle a rouvert au public après plus de quatre ans de travaux. Conçu par l'agence ENIA, le projet accueille des enseignes de restauration diversifiées et vise à redonner vie à ce lieu historique. Après une période difficile, le projet a été relancé en 2023 avec de nouveaux partenaires sous le nom "Mediterraneo".

Liens externes