Ancienne grange monastique de Séveyrac

Photo de Ancienne grange monastique de Séveyrac

Crédit photo : Krzysztof Golik - Sous licence Creative Commons

Propriété privée

Frise chronologique

Moyen Âge central

Bas Moyen Âge

Renaissance

Temps modernes

Révolution/Empire

XIXe siècle

Époque contemporaine

1200

1300

1400

1500

1600

1700

1800

1900

2000

XIIe siècle

Don de Séveyrac à l'abbaye de Bonneval

XIVe siècle

Fortification des granges

XVe siècle

Évolution des bâtiments

XIXe siècle

Améliorations et modernisations

Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les parties suivantes de l'ancienne grange, avec leurs sols : la tour ; la cour et les bâtiments qui l'entourent ; l'aire de battage avec son mur de soutènement ; le potager des moines avec sa porte, son mur de clôture et son réservoir d'eau ; le potager de la ferme, à l'exclusion du hangar moderne ; l'étable des boeufs ; l'ancienne porcherie ; la bergerie ; la fontaine ; le vivier (cad. M 358, 359, 356, 357, 353 à 355, 103, 360, 102, 100) : inscription par arrêté du 18 septembre 2003

Origine et histoire

L'ancienne grange monastique de Séveyrac est située à Bozouls, dans le département de l'Aveyron. Séveyrac fut donné en 1165 à l'abbaye cistercienne de Bonneval par le comte Hugues de Rodez, et l'implantation de domaines agricoles fit de cette abbaye la plus riche de la région. Au XVIIIe siècle, le domaine fut affermé puis vendu comme bien national à la Révolution. Aux XIVe et XVe siècles, les moines fortifièrent leurs granges pour se protéger des Anglais, et Séveyrac figure parmi les granges fortifiées tardivement. L'édifice présente le plan traditionnel d'une grange monastique : une grande tour entourée de bâtiments agricoles qui délimitent une cour. L'accès à l'étage se faisait au nord par un pont-levis, remplacé au XVIIIe siècle par un escalier à volée parallèle. La tour s'élève sur cinq niveaux au-dessus d'une cave voûtée, accessible par un escalier intérieur ; le premier étage abritait la cuisine et la salle à manger. Les étages supérieurs comprennent une chapelle domestique et des chambres dont le décor date du XIXe siècle. Les bases d'échauguettes circulaires visibles au dernier étage témoignent de l'existence d'un chemin de ronde aujourd'hui disparu. La cour est bordée par les bâtiments nécessaires à l'exploitation ; un passage y conduit au jardin potager et, dans la seconde moitié du XIXe siècle, une porcherie et une bergerie y furent élevées. L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2003.