Ancienne maison du Commandeur à Saint-Mamet-la-Salvetat dans le Cantal

Ancienne maison du Commandeur

  • 15220 Saint-Mamet-la-Salvetat
Ancienne maison du Commandeur
Ancienne maison du Commandeur
Ancienne maison du Commandeur
Crédit photo : Père Igor - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Période

XIIe siècle, XIVe siècle, XVIIIe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures (cad. K 181) : inscription par arrêté du 31 décembre 1980

Origine et histoire

La maison du Commandeur, située au croisement de la RD 20 et de la RD 32 à Saint‑Mamet‑la‑Salvetat (Cantal, Auvergne‑Rhône‑Alpes), est l'ancienne commanderie des Hospitaliers de Saint‑Jean‑de‑Jérusalem. L'église est mentionnée pour la première fois en 1019 lors d'une donation à l'abbaye de Conques. Au XIIe siècle, l'abbaye ou le vicomte de Carlat remit l'église et la paroisse de La Salvetat aux Hospitaliers, qui établirent la commanderie. Le commandeur possédait des droits seigneuriaux, percevant les dîmes et rendant la justice, d'où l'aménagement d'une tour, d'une grange‑dîmière au premier étage et d'une prison au rez‑de‑chaussée. Après les troubles du XIVe siècle, il résida à Carlat jusqu'à la restauration de la commanderie vers 1730. La commanderie fut vendue comme bien national en 1796. Vers 1900, transformée en habitation et en auberge, elle subit plusieurs modifications : ajout d'un appentis à l'ouest, suppression de la voûte du rez‑de‑chaussée de la tour, percement de fenêtres dans la tour et disparition du balcon de bois qui courait le long de la façade au premier étage. Le bâtiment se compose d'un volume rectangulaire accolé, au nord, à une tour massive, et d'un appentis moderne à l'ouest. Avant la Révolution, le rez‑de‑chaussée du corps principal servait d'écurie et l'étage, accessible par un escalier extérieur et le balcon, abritait la cuisine et la salle de justice. La tour faisait office de prison au rez‑de‑chaussée et de chambre pour le commandeur à l'étage. Les façades et les toitures sont inscrites au titre des monuments historiques par arrêté du 31 décembre 1980.

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