Crédit photo : François de Dijon - Sous licence Creative Commons
Propriété d'un établissement public de l'Etat
Frise chronologique
XIXe siècle
Époque contemporaine
1900
2000
1885
Construction de la poudrière
Construction de la poudrière 1885 (≈ 1885)
Édification selon les plans du général Séré de Rivières.
23 décembre 1994
Inscription monument historique
Inscription monument historique 23 décembre 1994 (≈ 1994)
Inscription des parcelles et bâtiments au titre des monuments historiques.
2003-2004
Transformation en résidence
Transformation en résidence 2003-2004 (≈ 2004)
La poudrière accueille la résidence La Californie.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Sol des parcelles ; pavillon du gardien ; portail et mur d'enceinte ; bâtiment de la poudrière (cad. CN 228, 229) : inscription par arrêté du 23 décembre 1994
Personnages clés
Général Séré de Rivières
Auteur des plans de la poudrière dans le cadre des fortifications post-1870.
Origine et histoire
La poudrière de Dijon est un édifice situé à Dijon (Côte‑d'Or, Bourgogne‑Franche‑Comté). Elle a été construite en 1885 d'après les plans du général Séré de Rivières, dans le cadre des fortifications établies après la guerre de 1870. Aujourd'hui, elle appartient à un établissement public de l'État. Les parcelles, le pavillon du gardien, le portail, le mur d'enceinte et le bâtiment de la poudrière sont inscrits au titre des monuments historiques par arrêté du 23 décembre 1994. En 2003‑2004, la poudrière accueille la résidence La Californie. Bâtie en front de parcelle, elle comprend un petit bâtiment de plain‑pied coiffé d'un toit à deux versants en tuiles et, en fond de parcelle, un immeuble rectangulaire de quatre niveaux avec un étage attique. La pierre sert pour les encadrements, les chaînages d'angle et le soubassement; le revêtement des façades présente un jeu de couleurs. L'ensemble dispose d'aires de stationnement. Bibliographie : Roger Gauchat, Les quartiers extérieurs de Dijon, in Mémoires de la CACO, t. 26, 1963‑1969, p. 416 ; Jean‑François Bazin, Le Tout Dijon, Dijon, Éditions Cléa, 2003, p. 54.