Ancienne usine Marcel Bloch à Déols dans l'Indre

Ancienne usine Marcel Bloch

  • 36130 Déols
Crédit photo : Dominique Robert Repérant - Sous licence Creative Commons
Propriété d'une société privée ; propriété privée

Période

2e quart XXe siècle

Patrimoine classé

Façades et toitures des pavillons d'entrée ; portail d'entrée ; cour d'honneur ; façades et toitures des bâtiments à usage de bureaux et de locaux administratifs, situés autour de la cour d'honneur ; façades et toitures des ateliers situés entre l'usine et les bâtiments administratifs ; façades et toitures de l'usine aux volumes semi-circulaires en saillie, élevée en bordure de la R.N. 20 ; façades et toitures de l'usine en brique, élevée en bordure de la R.N. 20, y compris celles du bâtiment n° 740 (cad. AC 369, 377, 378, 382, 384 à 386, 416, 421, 422, 443, 451) : inscription par arrêté du 29 mars 1991, modifié par arrêté du 2 mars 1992

Origine et histoire

L'usine de construction aéronautique Marcel Bloch a été édifiée entre 1936 et 1939 en plein champ, à trois kilomètres de Déols, en périphérie de Châteauroux. Conçue par l'architecte Georges Hennequin, ami de jeunesse de Marcel Bloch, elle répondait aux directives du Ministère de l'Air et à l'organisation rationnelle de la production en série. Le complexe comprend trois ateliers principaux alignés selon un axe longitudinal en bordure de l'actuelle RN 20, deux grands ateliers à charpente métallique destinés au montage des avions de guerre et plusieurs bâtiments de service — centrales électrique et de chauffage, garage, réfectoire, château d'eau — ainsi que divers équipements liés à la base aérienne voisine. L'un des ateliers se distingue par ses murs aveugles en brique rouge, l'autre par ses quatre demi-rotondes vitrées. L'usine, qui devient rapidement la SNCASO (Société Nationale des Constructions Aéronautiques du Sud-Ouest), produit notamment les chasseurs MB 151 et MB 152 à partir de mars 1939. Au plus fort de son activité, elle emploie jusqu'à 2 000 ouvriers. Bombardée en mars 1944, l'installation est reconstruite quasiment à l'identique par Georges Hennequin. Les principaux bâtiments sont inscrits à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1991. Aujourd'hui, intégrés à la zone industrielle aéroportuaire et placés sous la tutelle de la Chambre de commerce et d'industrie de l'Indre, ces bâtiments accueillent diverses activités industrielles et tertiaires.

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