Origine et histoire
La petite ville fut autrefois entourée d'une enceinte dont il subsiste peu de vestiges. Selon la légende, Saint-Deodacus y aurait fondé un ermitage qui, par les miracles attribués au saint, attira une population grandissante ; l'ermitage fut converti en monastère et un bourg se développa autour, puis les habitants firent construire une muraille défensive. L'enceinte fut entretenue jusqu'aux guerres de Religion, puis détruite ; il n'en reste aujourd'hui que quelques tours en moëllons, arasées et couvertes de tuiles plates. Les fortifications sont datées, selon des travaux historiques, du quatrième quart du XIIIe siècle ou de la première moitié du XIVe siècle, et comportent des archères antérieures à 1354. Au XVe siècle, ces archères furent aménagées pour accueillir des couleuvrines. Aux XVIe siècle, des percements furent refaits ; la tour I fut modifiée, l'enceinte élargie au sud avec l'adjonction des tours F et G, et certaines tours furent tronquées en diagonale puis couvertes. Les murs, abaissés à mi-hauteur en 1816, sont encore visibles. Sur les quinze tours initiales, huit subsistent ; les fossés furent comblés au milieu du XVIIe siècle. La dernière porte, dite porte de Chambord, a été détruite en 1840 ; l'enceinte comptait autrefois trois portes. Ces datations et observations reposent sur des travaux historiques.