Aqueduc de Nîmes à Bezouce dans le Gard

Aqueduc de Nîmes

  • 30320 Bezouce
Aqueduc de Nîmes
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Aqueduc de Nîmes
Crédit photo : Bruno Fadat - Sous licence Creative Commons
Propriété privée ; propriété de la commune

Frise chronologique

Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
300
400
500
600
700
1800
1900
2000
Milieu du IIIe siècle
Dégradation de l'ouvrage
VIe siècle
Fin de l'exploitation
1840
Classement du pont du Gard
1926
Étude d'Émile Espérandieu
1984-1990
Recherches sur l'aqueduc
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Vestiges archéologiques de l'aqueduc et parcelles traversées ou bordées par son tracé (cad. AB 1, 2, 5, 6, 8 à 10, 23, 30 à 33, 47 à 49, 209 ; AE 46 à 50, 54, 55, 60, 62, 114 à 116, 118 ; AM 8, 9, 15 à 18, 27, 28, 32 à 36, 50 à 55, 59 à 61, 63, 110, 111) : inscription par arrêté du 23 mars 1999

Personnages clés

Émile Espérandieu Archéologue ayant étudié l'aqueduc en 1926.
Claude Empereur romain sous lequel l'aqueduc a probablement été construit.

Origine et histoire

L'aqueduc de Nîmes est un aqueduc romain situé sur plusieurs communes du Gard ; il reliait autrefois Uzès à Nîmes et prend sa source à la fontaine d'Eure, près d'Uzès. En 2023, une portion de canalisation antique découverte en amont des sources d'Eure laisse présager une extension des captages jusqu'aux sources du Moulin neuf à Saint-Quentin-la-Poterie, rallongeant la longueur initiale de plus de deux kilomètres. Depuis la fontaine d'Eure, le tracé parcourt environ cinquante kilomètres à travers la garrigue, franchit le Gardon au niveau du pont du Gard et aboutit au castellum divisorium de Nîmes. Au XIXe siècle, un second canal a doublé une partie de l'aqueduc gallo-romain. L'étude d'Émile Espérandieu en 1926 puis des recherches menées de 1984 à 1990 montrent que l'aqueduc aurait été construit entre 40 et 80, plus probablement sous Claude. L'analyse des concrétions déposées sur les parois du conduit révèle deux périodes de fonctionnement : une première période d'eau claire, correspondant à un fonctionnement normal pendant un siècle et demi, puis une seconde période marquée par des dépôts terreux liés à une dégradation de l'ouvrage à partir du milieu du IIIe siècle. L'exploitation de l'aqueduc ne paraît pas avoir dépassé le VIe siècle. L'ouvrage comprend un radier en béton non armé, réalisé en mortier de chaux et en calcaire d'environ 40 centimètres d'épaisseur, des pieds-droits maçonnés dont l'intérieur est recouvert d'enduits d'étanchéité, et un canal d'eau protégé par deux enduits d'étanchéité successifs. Le second enduit, très élastique, est composé de chaux, de vin, de lait de figue et de graisse de porc (maltha), et le canal est recouvert d'une dalle. Le tracé est ponctuellement renforcé par des contreforts ou des entretoises. Pour assurer l'écoulement, l'aqueduc a été construit avec une faible pente constante — environ 25 centimètres par kilomètre sur cinquante kilomètres — ce qui a permis un débit de 35 000 m3 par jour. L'aqueduc bénéficie d'une protection au titre des monuments historiques, réalisée en plusieurs campagnes. Le pont du Gard figure parmi les premiers monuments classés dès 1840 et le castellum divisorium de Nîmes a été classé en 1875. À Remoulins, l'arche de la combe Pradier et les arches de la combe Joseph et de la combe Roussière ont été protégées en 1979, et à Vers-Pont-du-Gard les ponts de Pont-Rou et de Font Menestière l'ont été en 1987. Les autres vestiges ont été inscrits progressivement entre 1997 et 1999 dans plusieurs communes, notamment Uzès, Argilliers, Saint-Maximin, Vers-Pont-du-Gard, Remoulins, Saint-Bonnet-du-Gard, Lédenon, Sernhac, Bezouce, Marguerittes et Saint-Gervasy.

Liens externes