Aqueduc de Nîmes à Lédenon dans le Gard

Aqueduc de Nîmes

  • 30210 Lédenon
Aqueduc de Nîmes
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Aqueduc de Nîmes
Crédit photo : Clem Rutter, Rochester Kent - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
300
400
500
600
700
1800
1900
2000
Milieu du IIIe siècle
Dégradation de l'ouvrage
VIe siècle
Fin de l'exploitation
1840
Classement du Pont du Gard
1875
Classement du castellum divisorium
1926
Étude d'Émile Espérandieu
1984-1990
Nouvelles recherches
2023
Découverte archéologique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les vestiges archéologiques de l'aqueduc de Nîmes et les parcelles traversées ou bordées par son tracé (cad. F 109, 110, 112, 113, 115, 119, 120, 179, 190 à 192, 194 à 199, 202, 289, 290, 308, 314, 315, 348 à 351, 360 à 365, 420, 432, 443, 588, 623, 845, 1016 à 1019, 1022, 1024, 1025, 1027, 1048 à 1051) : inscription par arrêté du 23 décembre 1998

Personnages clés

Claude Empereur romain sous lequel l'aqueduc a probablement été construit.
Émile Espérandieu Architecte et archéologue ayant étudié l'aqueduc en 1926.

Origine et histoire

L'aqueduc de Nîmes est un ouvrage romain d'importance capitale pour la connaissance architecturale et technique des aqueducs, étroitement lié à la cité de Nîmes et au terroir qu'il traverse. Il s'étend sur plusieurs communes du Gard et reliait autrefois Uzès à Nîmes. Après l'étude d'Émile Espérandieu en 1926, de nouvelles recherches menées de 1984 à 1990 ont montré que l'aqueduc aurait été construit entre 40 et 80, plus probablement sous Claude. L'analyse des concrétions déposées sur les parois du conduit révèle deux périodes de fonctionnement : une première en eau claire, correspondant à un service normal durant environ un siècle et demi, puis une seconde marquée par des dépôts terreux liés à une dégradation de l'ouvrage à partir du milieu du IIIe siècle. Son exploitation ne semble pas avoir dépassé le VIe siècle. Le tracé débute à la fontaine d'Eure, aux environs d'Uzès ; en 2023, la découverte d'une portion de canalisation antique en amont des sources d'Eure suggère une extension des points de captage jusqu'aux sources du Moulin Neuf à Saint-Quentin-la-Poterie, allongeant le parcours de plus de deux kilomètres. Depuis la fontaine d'Eure, l'aqueduc parcourt ensuite environ cinquante kilomètres à travers la garrigue, franchit le Gardon par le pont du Gard et aboutit au castellum divisorium de Nîmes. L'ouvrage bénéficie d'une protection au titre des monuments historiques, mais celle-ci a été réalisée en plusieurs étapes. Le pont du Gard figure parmi les premiers monuments classés dès 1840 et le castellum divisorium de Nîmes a été classé en 1875. À Remoulins, l'arche de la combe Pradier a été classée le 17 mai 1979 et les arches de la combe Joseph et de la combe Roussière ont été inscrites le même jour ; à Vers-Pont-du-Gard, les ponts de Pont-Rou et de Font Menestière ont été inscrits le 5 février 1987. D'autres vestiges ont été inscrits progressivement entre le 25 juillet 1997 et le 7 mai 1999 dans plusieurs communes, notamment Uzès, Argilliers, Saint-Maximin, Vers-Pont-du-Gard, Remoulins, Saint-Bonnet-du-Gard, Lédenon, Sernhac, Bezouce, Marguerittes et Saint-Gervasy. Sur le plan constructif, l'aqueduc comprend un radier en béton non armé, en mortier de chaux et calcaire, d'environ 40 centimètres d'épaisseur ; les pieds-droits sont maçonnés et revêtus intérieurement d'enduits d'étanchéité. Le canal d'eau est revêtu d'un premier enduit d'étanchéité puis renforcé par un second enduit composé de chaux, de vin, de lait de figue et de graisse de porc (maltha), d'une grande élasticité, et recouvert d'une dalle. Le long du tracé, l'édifice est parfois renforcé par des contreforts ou des entretoises. Pour faciliter l'écoulement, l'aqueduc a été construit avec une pente faible et constante : 25 centimètres par kilomètre sur cinquante kilomètres, autorisant un débit de 35 000 m3 par jour.

Liens externes