Aqueduc de Nîmes dans le Gard

Aqueduc de Nîmes

  • 30129 Saint-Bonnet-du-Gard
Aqueduc de Nîmes
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Aqueduc de Nîmes
Crédit photo : Clem Rutter, Rochester Kent - Sous licence Creative Commons
Propriété privée ; propriété d'une société privée

Frise chronologique

Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
100
1800
1900
2000
40-80
Construction sous Claude
1840
Classement du Pont du Gard
1926
Étude par Espérandieu
1984-1990
Nouvelles recherches archéologiques
2023
Découverte d'une extension
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les vestiges archéologiques de l'aqueduc de Nîmes et les parcelles traversées ou bordées par son tracé (cad. A 20 à 25, 29 à 31, 38, 39, 49 à 51, 55, 60, 61, 65 à 68, 71, 72, 142, 204, 205, 207, 223, 225, 229, 230, 253 à 256, 286 à 288, 290 à 293, 369, 370, 372, 402 à 404, 406 à 409, 479 à 483, 487, 488, 491, 493, 494, 701, 702, 706, 789, 792 à 794, 799, 825 à 829, 842, 844 à 850, 878, 1004, 1014, 1119, 1153 à 1155, 1157, 1185 ; B 8, 43, 44, 46, 47, 116, 119 à 124, 126, 127, 141, 153, 178 à 185, 189, 190, 198, 460 à 467, 472, 473, 480 à 486, 489 à 491, 496, 497, 499 à 501, 503, 504, 523 à 525, 529, 532, 618, 620 à 623, 625, 803, 804, 806, 809, 813, 814, 1007, 1013, 1028 à 1031, 1034, 1035, 1039, 1121, 1123, 1148, 1149, 1155, 1198, 1207, 1213, 1214, 1236, 1245, 1308, 1320, 1325, 1327, 1328, 1330, 1331, 1333, 1347 à 1350, 1402 à 1405, 2144) : inscription par arrêté du 24 juin 1998, modifié par arrêté du 8 septembre 1998

Personnages clés

Émile Espérandieu Archéologue ayant mené une étude approfondie de l'aqueduc en 1926.

Origine et histoire

L'aqueduc de Nîmes est un aqueduc romain situé sur plusieurs communes du département du Gard ; il reliait autrefois Uzès à Nîmes. Il prend sa source à la fontaine d'Eure, près d'Uzès, et parcourt environ cinquante kilomètres à travers la garrigue jusqu'au castellum divisorium de Nîmes, franchissant le Gardon par le pont du Gard. En 2023, la découverte d'une portion de canalisation antique en amont des sources de l'Eure suggère une possible extension du captage jusqu'aux sources du Moulin neuf à Saint-Quentin-la-Poterie, rallongeant le tracé de plus de deux kilomètres. L'édifice présente un intérêt archéologique et historique exceptionnel pour la connaissance architecturale et technique des aqueducs romains et pour son lien avec la cité de Nîmes et le terroir traversé. Après l'étude d'Émile Espérandieu en 1926, de nouvelles recherches menées de 1984 à 1990 indiquent une construction entre 40 et 80, plus probablement sous Claude. L'analyse des concrétions déposées sur les parois du conduit révèle deux périodes de fonctionnement : une première en eau claire correspondant à un fonctionnement normal pendant environ un siècle et demi, puis une seconde marquée par des dépôts terreux liés à une dégradation de l'ouvrage à partir du milieu du IIIe siècle. L'exploitation de l'aqueduc ne paraît pas avoir dépassé le VIe siècle. Sur le plan constructif, le radier est en béton non armé, réalisé en mortier de chaux et en calcaire, et présente une épaisseur d'environ 40 centimètres. Les pieds-droits sont maçonnés et revêtus intérieurement d'enduits d'étanchéité, tandis que le canal est protégé par deux couches d'enduit — le second, très élastique, associant chaux, vin, lait de figue et graisse de porc (maltha) — et fermé par une dalle. Le long du tracé, l'édifice est renforcé ponctuellement par des contreforts ou des entretoises. Pour assurer l'écoulement, l'aqueduc a été construit avec une faible pente constante, de l'ordre de 25 centimètres par kilomètre sur les cinquante kilomètres, permettant un débit de 35 000 m3 par jour. L'aqueduc bénéficie d'une protection au titre des monuments historiques, mise en place par étapes : le pont du Gard figure sur la première liste de monuments classés dès 1840 et le castellum divisorium de Nîmes a été classé en 1875. À Remoulins, l'arche de la combe Pradier a été classée le 17 mai 1979 et, le même jour, les arches de la combe Joseph et de la combe Roussière ont été inscrites ; à Vers-Pont-du-Gard, les ponts de Pont-Rou et de Font Menestière ont été inscrits le 5 février 1987. D'autres vestiges ont été inscrits progressivement entre le 25 juillet 1997 et le 7 mai 1999 dans plusieurs communes, notamment Uzès, Argilliers, Saint-Maximin, Vers-Pont-du-Gard, Remoulins, Saint-Bonnet-du-Gard, Lédenon, Sernhac, Bezouce, Marguerittes et Saint-Gervasy.

Liens externes