Aqueduc de Nîmes à Saint-Maximin dans le Gard

Aqueduc de Nîmes

  • 30700 Saint-Maximin
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Aqueduc de Nîmes
Crédit photo : Clem Rutter, Rochester Kent - Sous licence Creative Commons
Propriété privée ; propriété du département

Frise chronologique

Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
300
400
500
600
700
1800
1900
2000
Milieu du IIIe siècle
Dégradation de l'aqueduc
VIe siècle
Fin d'exploitation
1840
Classement du Pont du Gard
1926
Étude d'Émile Espérandieu
1984-1990
Nouvelles recherches
2023
Découverte archéologique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Vestiges archéologiques de l'aqueduc et les parcelles traversées ou bordées par son tracé (cad. B 330 à 334, 337, 338, 340, 341, 388, 389, 391, 403 à 407, 412 à 414, 416, 468, 471 à 473, 508 à 510, 538, 548 à 550, 564, 565, 568, 571, 572, 582 à 586, 589, 641 à 644, 646, 656 à 661, 668, 669, 678, 691, 692, 698, 771, 804, 854, 858, 870, 950, 974, 975, 979) : inscription par arrêté du 14 août 1997

Personnages clés

Émile Espérandieu Archéologue ayant mené une étude majeure sur l'aqueduc en 1926.
Claude Empereur romain sous lequel l'aqueduc a probablement été construit.

Origine et histoire

L'aqueduc de Nîmes est un aqueduc romain du département du Gard, réparti sur plusieurs communes et reliant autrefois Uzès à Nîmes ; il est essentiel pour la connaissance architecturale et technique des aqueducs romains et pour son lien avec la cité de Nîmes.

HISTORIQUE
Après l'étude d'Émile Espérandieu en 1926, de nouvelles recherches menées de 1984 à 1990 suggèrent que l'aqueduc a été construit entre 40 et 80, plus probablement sous l'empereur Claude. L'analyse des concrétions formées sur les parois du conduit révèle deux périodes de fonctionnement : une première période d'eau claire correspondant à un fonctionnement normal durant environ un siècle et demi, puis une seconde période marquée par des dépôts terreux indiquant une dégradation commencée au milieu du IIIe siècle. L'exploitation de l'aqueduc ne semble pas avoir dépassé le VIe siècle.

DESCRIPTION
Le tracé débute à la fontaine d'Eure, près d'Uzès ; en 2023, la découverte d'une portion de canalisation antique en amont des sources d'Eure laisse envisager une extension des points de captage jusqu'aux sources du Moulin Neuf à Saint-Quentin-la-Poterie, ce tronçon rallongerait la longueur initiale de plus de 2 km. Depuis la fontaine d'Eure, l'aqueduc parcourt une cinquantaine de kilomètres à travers la garrigue, franchit le Gardon au moyen du Pont du Gard et aboutit au castellum divisorium de Nîmes.

PROTECTION
La protection au titre des monuments historiques s'est faite en plusieurs étapes : le Pont du Gard figure parmi la première liste des monuments classés (1840) et le castellum divisorium de Nîmes a été classé en 1875. À Remoulins, l'arche de la combe Pradier et les arches de la combe Joseph et de la combe Roussière ont été classées le 17 mai 1979, et à Vers-Pont-du-Gard les ponts de Pont-Rou et Font Menestière ont été inscrits le 5 février 1987. D'autres vestiges ont été inscrits progressivement entre 1997 et 1999, notamment à Uzès (25 juillet 1997), à Argilliers et Saint-Maximin (14 août 1997), à Vers-Pont-du-Gard (31 décembre 1997), à Remoulins (13 janvier 1998), à Saint-Bonnet-du-Gard (24 juin 1998), à Lédenon et Sernhac (23 décembre 1998), à Bezouce (23 mars 1999), à Marguerittes (30 avril 1999) et à Saint-Gervasy (7 mai 1999).

CONSTRUCTION
L'ouvrage associe plusieurs éléments : un radier en béton non armé, constitué de mortier de chaux et de calcaire, d'environ 40 centimètres d'épaisseur ; des pieds-droits maçonnés dont l'intérieur est recouvert d'enduits d'étanchéité ; et un canal d'eau recouvert d'une dalle et protégé par deux enduits, le second étant très élastique et composé de chaux, de vin, de lait de figue et de graisse de porc (maltha). Le tracé est renforcé, par endroits, de contreforts ou d'entretoises. Pour assurer l'écoulement, l'aqueduc a été construit avec une faible pente constante — 25 centimètres par kilomètre sur environ 50 kilomètres — permettant un débit de l'ordre de 35 000 m3 par jour.

Liens externes