Aqueduc de Nîmes à Sernhac dans le Gard

Aqueduc de Nîmes

  • 30210 Sernhac
Aqueduc de Nîmes
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Crédit photo : Bruno Fadat - Sous licence Creative Commons
Propriété privée

Frise chronologique

Antiquité
Haut Moyen Âge
Moyen Âge central
Bas Moyen Âge
Renaissance
Temps modernes
Révolution/Empire
XIXe siècle
Époque contemporaine
300
400
500
600
700
1900
2000
Milieu du IIIe siècle
Dégradation de l'ouvrage
VIe siècle
Fin de l'exploitation
1926
Étude d'Émile Espérandieu
1984-1990
Nouvelles recherches
2023
Découverte archéologique
Aujourd'hui
Aujourd'hui

Patrimoine classé

Les vestiges archéologiques de l'aqueduc de Nîmes et les parcelles traversées ou bordées par son tracé (cad. A 46 à 48, 54, 95, 96, 102 à 105, 586, 587, 589, 592, 599, 620, 623 à 625, 826, 903, 1041, 1129, 1132, 1133 ; C 34 à 36, 70 à 72, 75, 76, 78 à 82, 94, 104, 105, 114, 146, 147, 1107, 1111, 1112, 1154, 1422, 1714, 1717, 1718, 1724 ; D 243, 245 à 249, 400, 401, 403, 404, 408, 411, 421, 422, 437, 447, 449, 450, 453, 455, 458, 459, 585, 586, 664, 665, 668, 669, 671, 672) : inscription par arrêté du 23 décembre 1998

Personnages clés

Émile Espérandieu Archéologue ayant mené une étude majeure sur l'aqueduc en 1926.
Claude Empereur romain sous lequel l'aqueduc aurait été construit.

Origine et histoire

L'aqueduc de Nîmes est un aqueduc romain du département du Gard, qui reliait autrefois Uzès à Nîmes et occupe une place majeure dans la connaissance architecturale et technique des aqueducs romains. Il traverse plusieurs communes et son histoire est étroitement liée au territoire qu'il parcourt. Après l'étude d'Émile Espérandieu en 1926, de nouvelles recherches menées de 1984 à 1990 ont établi que l'aqueduc aurait été construit entre 40 et 80, plus probablement sous Claude. L'analyse des concrétions déposées à l'intérieur du conduit distingue deux phases de fonctionnement : une première période d'eau claire d'environ un siècle et demi, puis, à partir du milieu du IIIe siècle, des dépôts terreux marquant une dégradation de l'ouvrage. L'exploitation de l'aqueduc ne paraît pas avoir dépassé le VIe siècle.

Le tracé commence à la fontaine d'Eure, aux environs d'Uzès. En 2023, la découverte d'une portion de canalisation antique en amont des sources d'Eure suggère une extension des points de captage jusqu'aux sources du Moulin Neuf à Saint-Quentin-la-Poterie, ce qui rallongerait l'ouvrage de plus de deux kilomètres. Depuis la fontaine d'Eure, le canal parcourt ensuite environ cinquante kilomètres à travers la garrigue, franchit le Gardon par le pont du Gard et aboutit au castellum divisorium de Nîmes. Le parcours comporte de nombreux ouvrages d'art qui jalonnent son itinéraire.

L'aqueduc bénéficie d'une protection au titre des monuments historiques, établie en plusieurs étapes. Le pont du Gard figure parmi les premiers monuments classés dès 1840 et le castellum divisorium de Nîmes a été classé en 1875. À Remoulins, l'arche de la combe Pradier a été classée le 17 mai 1979, tandis que les arches de la combe Joseph et de la combe Roussière ont été inscrites le même jour. À Vers-Pont-du-Gard, les ponts de Pont-Rou et de Font Menestière ont été inscrits le 5 février 1987. Les autres vestiges ont été inscrits progressivement entre 1997 et 1999, notamment à Uzès (25 juillet 1997), Argilliers et Saint-Maximin (14 août 1997), Vers-Pont-du-Gard (31 décembre 1997), Remoulins (13 janvier 1998), Saint-Bonnet-du-Gard (24 juin 1998), Lédenon et Sernhac (23 décembre 1998), Bezouce (23 mars 1999), Marguerittes (30 avril 1999) et Saint-Gervasy (7 mai 1999).

L'aqueduc est constitué de plusieurs éléments : un radier en béton non armé, en mortier de chaux et calcaire, d'environ 40 centimètres d'épaisseur ; des pieds-droits maçonnés dont l'intérieur est recouvert d'un enduit d'étanchéité ; et un canal protégé par une dalle. Le canal recevait un premier enduit d'étanchéité, puis un second enduit très élastique composé de chaux, de vin, de lait de figue et de graisse de porc (maltha). L'ouvrage est, par endroits, renforcé par des contreforts ou des entretoises. Pour assurer l'écoulement, il a été construit avec une faible pente constante : environ 25 centimètres par kilomètre sur cinquante kilomètres, permettant un débit de 35 000 m3 par jour.

Liens externes