Construction romaine Ier siècle (≈ 150)
Fondations des piles d'un pont-aqueduc romain découvert lors des travaux.
1585-1587
Construction de l'aqueduc
Construction de l'aqueduc 1585-1587 (≈ 1586)
Construction de l'aqueduc du Pont de Crau pour le canal de Craponne.
1757
Restauration majeure
Restauration majeure 1757 (≈ 1757)
Remise en état de l'ouvrage par l'architecte Projet et l'ingénieur Georges Vallon.
1922
Classement historique
Classement historique 1922 (≈ 1922)
L'aqueduc est classé au titre des monuments historiques.
Aujourd'hui
Aujourd'hui
Aujourd'hui Aujourd'hui (≈ 2025)
Position de référence.
Patrimoine classé
Aqueduc du Pont de Crau (restes) : classement par arrêté du 7 novembre 1922
Personnages clés
Projet
Architecte responsable de la restauration de l'aqueduc en 1757
Georges Vallon
Ingénieur ayant collaboré à la restauration de l'aqueduc en 1757
Origine et histoire de l'Aqueduc du pont de Crau
L'aqueduc du Pont de Crau est un pont-aqueduc du XVIe siècle situé à Pont-de-Crau, commune d'Arles (Bouches-du-Rhône). Il appartenait à la branche d'Arles du canal de Craponne et a été construit entre 1585 et 1587 pour franchir un marécage. Les vestiges se trouvent aujourd'hui au milieu d'un rond-point, à l'intersection du CD453 et du CD570n, ainsi que de part et d'autre de la chaussée. Lors des travaux de construction, on a mis au jour les fondations des piles d'un pont-aqueduc romain du Ier siècle, plus élevé, qui permettait le passage combiné de la voie Aurélienne bis et de l'aqueduc des Alpilles alimentant Arles. L'ouvrage, très endommagé par une crue du Rhône, a été remis en état en 1757 par l'architecte Projet, en collaboration avec l'ingénieur Georges Vallon. Au cours du XIXe siècle, le canal de Craponne a été affecté à l'irrigation et sa partie terminale mise hors service. Des arches ont été détruites en 1990 pour permettre la réalisation du rond-point. Le pont-aqueduc a été classé au titre des monuments historiques en novembre 1922. À l'origine, il comptait 93 travées sur une longueur de 660 mètres ; il s'agissait d'un pont en maçonnerie, composé d'arcs en berceau plein cintre en pierres. Aujourd'hui, seuls trois tronçons subsistent : la plus importante section au centre du rond-point et des portions situées de chaque côté de la chaussée, en prolongement de la partie centrale.